Environnement. Ozone : un sauvetage réussi

Dans les années 1980, un sursaut politique a permis de « sauver » la couche d’ozone, alors gravement menacée. Quelles leçons tirer de cette expérience ?

Il y a plus de 30 ans, le grand public prenait conscience d’une menace écologique grave pesant sur l’avenir de la planète. Alors que les scientifiques observaient avec inquiétude l’amincissement progressif de la couche d’ozone et la formation d’un immense trou au-dessus de l’Antarctique, ils finirent par en identifier les causes, liées à l’activité humaine. Les chlorofluorocarbures (CFC), ces gaz contenus notamment dans les aérosols, faisaient partie des principaux responsables. Craignant un désastre environnemental et une épidémie de cancers de la peau, les chercheurs décidèrent de tirer la sonnette d’alarme.

Scientifiques et politiques en phase…

L’obstination et l’engagement de la communauté scientifique et des politiques s’avéreront déterminants dans la lutte pour inverser efficacement la tendance : en 1987, le protocole de Montréal, signé par une trentaine de pays, met un frein à la production de CFC. Aux côtés de scientifiques comme Mario Molina, Sherwood Rowland ou James Lovelock, deux puissants chefs d’État, pourtant peu réputés pour leur conscience écologique, ont joué un rôle majeur dans la préservation de la couche d’ozone : Ronald Reagan et Margaret Thatcher.
Face à l’urgence climatique actuelle, un pareil sursaut peut-il se reproduire ? Ce documentaire retrace l’histoire mouvementée d’une décision historique dont il faut espérer qu’elle en inspirera de nouvelles.

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