L’école élémentaire Gratien Candace de Baillif n’était plus aux normes au moment où il a été décidé de réaliser un diagnostic il y a douze ans. Faute de fonds, la municipalité a temporisé puis fait appel à la Région Guadeloupe. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés mercredi 2 juillet.
Marie-Yveline Pontchâteau-Théobald est émue. Avec une partie du conseil municipal, elle va accueillir un homme qui n’est pas de sa mouvance politique mais qu’elle apprécie : Ary Chalus, président de Région.
Avec elle, il y a Victorin Lurel, sénateur, Thierry Abelli, président de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, le secrétaire général, sous-préfet de la Basse-Terre, Maurice Tubul.
Et puis, il y a la directrice et le personnel enseignant et administratif de l’école.
Catherine Bandou, directrice de l’école élémentaire Gratien Candace :
Dans le cadre du Plan Séisme Antilles, la commune de Baillif a initié le projet de reconstruction de l’école élémentaire Gratien Candace, construite en 1970.
L’inventaire sismique réalisé en 2009 a conclu à une forte, voire très forte vulnérabilité des bâtiments de cet établissement.
Pendant douze ans, le dossier est resté en l’état… Mais, d’année en année, la situation empirait jusqu’à devenir critique. Une réalité qui est celle de la plupart des établissements du primaire de l’archipel, construits il y a cinquante ans, avec d’autres normes plus en vigueur.
Le projet de reconstruction de l’école Gratien Candace, sur le même site, a donc été articulé en deux phases, dont la première a été confiée à la Région, dans le cadre d’un transfert de maîtrise d’ouvrage, approuvée par délibération en date de juin 2021.
Marie-Yveline Pontchâteau-Théobald :
Ce qu’il fallait faire ? Démolir partiellement l’école élémentaire qui se compose de deux bâtiments. Un bâtiment a été démoli et reconstruit. Il s’agit de celui abritant les salles de classes. Dans le même temps, un parking a été aménagé, la cour de récréation revue. Bien sûr, les voiries et réseaux plus le raccordement au réseau collectif des eaux usées a été refait à neuf.
Le réfectoire — une grande partie des enfants déjeunent à la cantine — a été rénové avec des lavabos et sanitaires.
Le projet, d’un coût total de + 5,2 M€ TTC a été financé par la Région via les fonds européens FEDER- REACT-EU (4,9M€) et l’Etat (110 000 €) dans le cadre du Plan Séisme Antilles.
Le nouveau bâtiment comprend 10 salles, dont une qui est le bureau de la directrice. 185 élèves sont scolarisés dans l’établissement, essentiellement venant du bourg, des sections, mais aussi de communes voisines.
Ary Chalus :
Le secrétaire général de la préfecture, sous-préfet d’arrondissement, a insisté sur la mise aux normes de l’école, dans le cadre du Plan Séisme Antilles, l’une des priorités de la préfecture.
Maurice Tubul :
« Si l’on comptait les réalisations de la Région sur le périmètre de la CAGSC… » Thierry Abelli est heureux de voir qu’après des déchèteries, des city-sport, des écoles, on construise ou rénove encore une école sur son territoire.
Thierry Abelli :
Le coupé du ruban, les dévoilements des plaques commémoratives précédaient les discours devant un aréopage de personnalités, avant la visite du bâtiment.
Le ruban est coupé :
La phase 2 des travaux concernera la démolition du second bâtiment, ce qui permettra des espaces nouveaux. Ces espaces accueilleront trois salles de classe supplémentaires.
