Guadeloupe. Au CTIG front commun avec le nouveau directeur général

Que se passe-t-il au Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) ? Tout le monde est au travail, autour du nouveau directeur général, Rodrigue Solitude.

Depuis le 1er juillet et la désignation de Rodrigue Solitude, jusqu’alors directeur général par intérim, à la tête du CTIG, certaines personnes, sur des réseaux sociaux, ont lancé une véritable campagne de dénigrement.

La cible de celle-ci, le nouveau directeur général, est appelé « escroc », rappelant qu’il a été condamné en première instance dans une affaire embrouillée de prise illégale d’intérêts, ce dont il se défend. Rodrigue Solitude a d’ailleurs interjeté appel de cette décision. Et cet appel est suspensif.

Comment Rodrigue Solitude, ancien chef de cabinet à la Région, directeur général par intérim du CTIG pendant deux ans, a-t-il été recruté au poste de directeur général pour trois ans ?

Le 25 juin 2025, le Conseil d’administration du CTIG, et ce conformément à la réglementation applicable aux EPIC, émettait un avis favorable à la proposition de Valérie Samuel-Césarus, présidente, de voir nommer Rodrigue Solitude en qualité de directeur général, poste qu’il occupait jusqu’alors comme intérimaire depuis 2023.

21 candidatures pour le poste avaient été auparavant été reçues d’ici et d’ailleurs. 4 ont été retenues pour des auditions finales en juin. Un recrutement qui s’est fait avec un jury de 6 personnes, élus du département, de la Région, d’une communauté d’agglomération, le directeur de cabinet de la région et de la présidente du CTIG. Ce jury a estimé que Rodrigue Solitude avait de solides aptitudes à poursuivre sa mission.

Au nombre de celles-ci le sérieux avec lequel il a exécuté sa mission d’intérim, redressant les comptes du CTIG qu’il avait trouvés avec un déficit cumulé de près de 3 millions d’euros et un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) accablant.

Le déficit a été comblé, la CRC a validé la bonne gestion.

Et puis, sa reprise en main des services, redonnant à chacun un rôle dans une institution qui, d’année en année, faute de cap, donnait le sentiment d’être atone.

« Il a su restaurer la dignité du personnel, après des années de souffrance, de placardisation, et de mépris », a même dit le syndicat SUC-SOLIDAIRES GUADELOUPE qui a, par communiqué, apporté son soutien au directeur général et à ses équipes.

A l’époque, pour rétablir la situation, il avait été préconisé de licencier onze salariés.

Ces salariés n’ont pas été licenciés. La rigueur budgétaire mise en place a porté ses fruits. Plus de déficit, plus de licenciement, et un cap à tenir.

Cap qui est récompensé par de nombreux prix et distinctions dans des salons internationaux où la Guadeloupe est de nouveau présente.

Que dit encore SUC-SOLIDAIRES GUADELOUPE qui résume la situation et le sentiment en interne ?

« Ce qui se joue ici, ce n’est pas le sort d’un individu, mais celui d’une institution qui a enfin retrouvé un cap clair et une gestion saine.

Nous appelons la population guadeloupéenne à la responsabilité. L’heure n’est pas aux buzzs sociaux de certains qui sont en mission commandées, ni aux règlements de comptes personnels.

L’heure est à la préservation de nos outils collectifs et à la valorisation du travail bien fait.

Le CTIG, sous la direction actuelle, fonctionne, avance et remplit ses missions. Voilà la seule vérité qui compte. »

Une lettre de soutien signée par les salariés du CTIG vient conforter Rodrigue Solitude dans ses fonctions :

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