Jusqu’à dimanche (27 juillet), une opération d’envergure sur les épaves de la baie de Saint-Pierre est menée par l’Association Archéologie Petites Antilles (AAPA) pour la valorisation du patrimoine sous-marin de la rade de Saint-Pierre.
La mission de l’Association Archéologie Petites Antilles s’appuie sur le soutien logistique des Forces Armées aux Antilles (FAA), de la ville de Saint-Pierre et la Rade de Saint-Pierre. Les Forces Armées aux Antilles ont, entre autres, mis à disposition le chaland multi-missions Luciole ainsi qu’une embarcation nautique.
Les plongeurs de l’AAPA prennent des milliers de photos sous-marines des épaves pour une représentation 3D de quatre d’entre elles : La Thérésa, la Thérésa lo Vigo, le Biscaye et le Diamant, ainsi qu’une partie du site du Tombant des ancres.
Rendre accessibles les épaves de 1902
Une quinzaine de membres plongeurs de l’AAPA ont participé aux différentes opérations de plongée. L’objectif est de rendre accessible à un public non plongeur les sites d’épaves de 1902 grâce à des représentations numériques. Ainsi, chacun pourra s’immerger, en plongée ou en réalité virtuelle dans ce fabuleux patrimoine jusqu’à présent peu accessible.

Chaque épave est un témoin unique de l’histoire maritime de Saint-Pierre et plus largement, de la Martinique. Cette mission fait partie du projet ecoRoute qui a pour objectif de créer un produit touristique structurant pour la Martinique et les Petites Antilles autour des sites culturels et naturels exceptionnels dont les fonds marins regorgent.
Les sites choisis, à l’épreuve du temps, disparaitront à moyens termes. Leur numérisation permet d’en garder une trace pour les générations futures. Le projet ecoRoute est financé par des fonds européens (Fonds européens pour la pêche et l’aquaculture), de Cap Nord, du Fonds Développement de la vie associative.
Ce projet vise à doter le Nord Caraïbe d’un élément de valorisation des biens culturels maritimes et de préservation de la biodiversité sous-marine.