PAR BADI FADDOUL*
Ce matin, à l’occasion de la mobilisation légitime des parents d’élèves venus protester devant la mairie, les conseillers municipaux ont appris avec stupéfaction que les travaux promis et prévus pendant les vacances scolaires à l’école Fernande Bonchamps n’ont pas été réalisés.
Les élèves concernés devraient être répartis sur deux établissements dont les travaux n’ont pas été effectués pour les recevoir dans de bonnes conditions.
Résultat : la rentrée sera gravement perturbée pour nos enfants.
Face à ce nouveau scandale, le maire a choisi la fuite en avant : il a convoqué en urgence un conseil municipal pour le 30 août à 9 heures, en n’invitant que les élus de sa majorité et en excluant volontairement l’opposition.
Je rappelle que cette manœuvre est totalement illégale. Ses décisions ne résisteront pas à un recours devant le tribunal administratif que nous saisirons sans délai.
Cet épisode n’est pas un accident isolé : il est le symbole de cinq années d’échecs.
Le maire, prétextant la résorption du déficit, a abandonné la gestion de la ville pour se consacrer à ses intérêts personnels, laissant Pointe-à-Pitre sombrer dans l’insécurité, la prolifération des chiens errants, des rats et la montée de la mendicité.
Aujourd’hui, à quelques mois des élections, il redouble de promesses et de campagnes de communication, croyant masquer la réalité.
Je dénonce avec force cette politique démagogique qui sacrifie l’avenir de nos enfants et méprise la loi républicaine. Les Pointois méritent mieux qu’une gestion cynique et irresponsable.
Je serai toujours aux côtés des parents d’élèves et de toutes les familles de Pointe-à-Pitre pour défendre leurs droits et leur sécurité.
*Conseiller municipal
