La Première ministre de Trinidad-et-Tobago a été vivement critiquée, notamment par la cheffe de l’opposition politique du pays, Pennelope Beckles, pour ses propos affirmant que les trafiquants de drogues doivent être « tués violemment ».
Jeudi 4 septembre, la Première ministre a confirmé ses propos sans s’excuser ou reformuler. Elle estime que les trafiquants de drogues « sèment le chaos dans la population de Trinidad-et-Tobago depuis plus de 20 ans ». Ainsi, la Première ministre a défendu l’action des autorités américaines dans les eaux caribéennes.
Le débat autour des trafiquants de drogues a effectivement commencé quand la Première ministre de Trinidad-et-Tobago a décidé de soutenir les Etats-Unis, après que les autorités américaines aient ouvert le feu sur un bateau de trafiquants de drogues présumés, qui partaient depuis le Venezuela. Elle a alors affirmé que l’action des autorités américaines était bonne, car les « trafiquants de drogues doivent mourir violemment ». Des propos qui n’ont pas été acceptés par de nombreuses personnes à Trinidad-et-Tobago.
L’action des autorités américaines a vivement été critiquée par de nombreuses personnes à Trinidad-et-Tobago. « Les trafiquants ont déchainé l’enfer chez nous, alimentant le taux d’homicide, en inondant nos rues d’armes et de drogues et en brutalisant notre peuple par la torture, l’intimidation, l’extorsion… », a poursuivi Kamla Persad-Bissessar.
Le président américain Donald Trump a défendu l’action des autorités américaines en affirmant qu’elles protégeaient « la sécurité des Américains ».
Source : Trinidad Express