Banane. Max Mathiasin alerte le nouveau Premier ministre sur la baisse du soutien aux producteurs guadeloupéens

Le contexte. Le président des producteurs de bananes de Guadeloupe a alerté les autorités sur une décision de l’Etat, sans concertation avec les intéressés : Manuel Valls, ministre des Outre-mer, convaincu par le forcing de Serge Letchimy, président de la CTM, son ancien collègue au parlement, a demandé à l’Europe de supprimer 2 millions d’euros de fonds européens (POSEI) aux producteurs de bananes — en oubliant que, s’il y a quelques gros producteurs, 80% sont des petits producteurs (- de 10 hectares) — pour les donner aux autres activités agricoles… en Martinique. Les producteurs guadeloupéens perdent 500 000 euros, ceux de Martinique 1,5 million d’euros, sans que l’Etat ait à débourser quoi que ce soit. Le député Max Mathiasin a écrit au Premier ministre pour l’alerter.

Le député Max Mathiasin a alerté le Premier ministre, Sébastien Lecornu, sur le projet de baisse de 2 M€ du POSEI banane, le programme d’aides européennes et nationales au secteur de la banane. L’enveloppe globale du POSEI babane est répartie entre les deux territoires des Antilles en fonction de la production : 76 % pour la Martinique et 24 % pour la Guadeloupe.

La baisse de 2 M€ a été décidée dans le cadre du protocole d’octobre 2024 de lutte contre la vie chère en Martinique afin de financer la diversification agricole dans ce territoire.

Alors que Michel Barnier, Premier ministre à cette date, avait décidé que ces 2 M€ seraient prélevés sur la quotepart de l’enveloppe attribuée à la Martinique, François Bayrou, qui lui a succédé, a demandé à Bruxelles que les 2 M€ soient prélevés sur l’enveloppe globale du POSEI banane, faisant ainsi perdre près d’1/2 M€ à la filière banane de la Guadeloupe.

Au lendemain de sa nomination à Matignon, le député Max Mathiasin interpelle le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, pour lui demander de préserver la Guadeloupe d’une grande injustice et de garantir les crédits dédiés à la filière banane guadeloupéenne.

« C’est une question d’équité, de respect de la parole publique et de continuité de l’État », affirme le député.

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