Vêtements : ce qui change en octobre

Que ce soit la composition, l’entretien ou encore l’origine du produit, les étiquettes des vêtements apportent des informations essentielles pour bien faire votre choix et les conserver en bon état.

À compter du 1er octobre 2025, un nouvel affichage pourrait faire son apparition sur les vêtements afin d’informer le consommateur sur l’impact écologique des produits. Cette étiquette permettra de faire un comparatif environnemental entre différents textiles.

Parmi les critères pris en compte : la consommation d’eau et d’autres ressources naturelles, les modes de transport utilisés pour mettre le produit à disposition des consommateurs, ou encore les possibilités de recyclage ou de réparation. La mise en place de ce dispositif repose sur le volontariat des marques.

La composition

L’étiquette de composition d’un vêtement doit obligatoirement être lisible et rédigée en français, pour l’ensemble des articles commercialisés en France. Elle doit être fixée au produit.

Tout vêtement comporte, sur l’étiquette ou le marquage, la dénomination et le pourcentage en poids de toutes les fibres textiles utilisées, par ordre décroissant. Si l’étiquette indique « 100 % … », « pur … » ou « tout … », le vêtement doit être composé en totalité de la fibre en question.

Dans le cas des produits d’occasion, l’indication de composition exacte du textile n’est pas obligatoire.

La taille

La taille peut varier nettement selon les pays et les fabricants. Elle est parfois indiquée sous forme de chiffres (38, 40, 42, etc.) ou de lettres (S, M, L, etc.). Des tables de conversion existent, mais elles sont surtout indicatives. Il vaut donc mieux essayer un produit avant de l’acheter, dans la mesure du possible.

L’entretien

Les explications d’entretien des vêtements peuvent être indiquées en toutes lettres. Toutefois, elles prennent souvent la forme de pictogrammes, qui sont des marques déposées par le Groupement international d’étiquetage pour l’entretien des textiles (Ginetex). « Les traitements recommandés par les symboles doivent empêcher des dommages irréversibles qui pourraient être infligés aux articles textiles », estime l’organisation.

Le prix

Le prix du vêtement doit être indiqué de manière visible, par étiquetage ou affichage, et toutes taxes comprises (TTC).

En cas de réduction, comme lors des soldes, l’étiquette doit mentionner l’ancien prix barré et le nouveau. Toutefois, une annonce globale, -25 % en caisse par exemple, suffit si le taux de réduction est identique pour tous les articles faisant l’objet de cette promotion.

L’origine

Le décret du 29 avril 2022 en application de la loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC), impose désormais aux fabricants et distributeurs de faire figurer l’origine géographique des trois grandes étapes de fabrication. S’agissant de vêtements, cela concerne : le tissage, la teinture et l’impression, la confection.

Par ailleurs, un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des microfibres plastiques lors du lavage doit également être indiqué.

Cette obligation entre en vigueur progressivement, et concerne, depuis le 1er janvier 2025, les entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 10 millions d’euros et responsables annuellement de la mise sur le marché national d’au moins 10 000 unités de ces produits.

L’état

Un vêtement d’occasion doit obligatoirement être signalé, accompagné de la mention « vêtements d’occasion » ou « textiles d’occasion ». Cette mention doit faire l’objet d’un marquage par écriteau à proximité des articles.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​