Sur un morne rocheux, près du cimetière de Basse-Terre, dans le quartier de Bas-du-Bourg, il y a une grande chapelle, Sainte Thérèse, originale. Elle vient de se voir décerner un label du ministère de la Culture, Architecture contemporaine remarquable.


Hier après-midi, en présence d’Edwige Millery, directrice p.i. de la DAC, du père Anthony Etienne, curé de la cathédrale et de la chapelle Saint-Thérèse, d’Alex Ruart, deuxième adjoint, Alex boyau, quatrième adjoint, Magguy Lysimaque, conseillère municipale en charge de la Conservation et Revalorisation des bâtiments historiques de la ville de Basse-Terre, représentant le maire empêché pour lire le discours de circonstance, une plaque a été apposée, élégante : elle vient récompenser une œuvre architecturale de qualité, construite après 1900.
Magguy Lysimac :
Stéphanie Mélyon-Reinette, directrice de la Culture et du Patrimoine de la Ville de Basse-Terre, a rappelé que la Ville de Basse-Terre a un ambitieux projet de restauration des édifices publics de qualité, patrimoine inestimable :
La chapelle Sainte-Thérèse est un beau bâtiment, moderne, aux formes originales. De l’extérieur, c’est un ensemble assez bas sur murs, recouvert d’un toit fait de panneaux en zig zag. Description sommaire mais qui reflète l’impression générale.
A l’intérieur, c’est une grande salle d’un seul tenant, sans piliers, d’une hauteur de plafond impressionnante, très claire, très aérée grâce à un système d’ouvertures qui donne la priorité à l’action naturelle du vent. Et l’on comprend mieux l’architecture du plafond, qui renvoit les sons vers. lepublic des fidèles.
L’architecture est due à des cabinets de qualité : les plans ont été signés par l’architecte parisien Pierre Isnard et sont datés de 1964.
Les travaux ont été dirigés par l’architecte Gérard-Michel Corbin, l’un des fils spirituels d’Ali Tur, l’architecte de la reconstruction des grands édifices publics après le cyclone de 1929.
Cet édifice incarne une période clé de l’histoire architecturale de la Guadeloupe et témoigne de la vitalité du secteur qui a marqué le territoire au XXe siècle.
Edwige Millery, directrice p.i. de la DAC, a dit l’intérêt d’une telle reconnaissance. Elle a rappelé de même que la ville de Basse-Terre abrite une cinquantaine d’édifices contemporain ou non d’un certain intérêt dont il faut prendre soin :
Autre intervenant, le père Anthony Etienne, qui allait, plus tard, officier dans la chapelle après une procession dans les rues de Basse-Terre : hier, c’était la sainte Thérèse !
Il y a un temps pour les discours et un temps pour découvrir la plaque très moderne qui honore le vieil édifice qui aurait bien besoin d’être restauré. Le conservateur régional des Monument historiques, Patrick Le Bris (deuxième en partant de la droite), est venu rejoindre les invités pour la photo de famille.

