Les élus des Outre-mer ont rencontré, à sa demande, à leur demande (ils étaient tous demandeurs) le chef de l’Etat. Emmanuel Macron, qui aime ce format, les a invités à dîner, mardi. Que se sont-ils dit ?
Les élus des Outre-mer ont besoin de s’exprimer au plus haut niveau. Si la plupart ont des besoins à faire remonter, sans garantie qu’ils seront satisfaits en ces périodes de vaches maigres, certains ont un discours : autonomie.
Fut un temps, lors d’une rencontre avec Sébastien Lecornu, alors ministre des Outre-mer, ils voulaient plus de pouvoirs locaux.
« Mais, c’est plus d’autonomie que vous voulez ! », leur avait rétorqué, avec son sourire un tantinet cynique, le ministre. Les élus avaient eu un recul, cette autonomie telle que l’entendait le Macrons’boy pouvant dire indépendance.
Mais, ces mêmes élus ont sondé le ministre — qui depuis remplit une mission intérimaire de Premier ministre — , le chef de l’Etat et ont perçu une volonté de transformer sans révolutionner.
Depuis, les trois élus les plus en pointe sur le sujet de l’autonomie (dans un cadre français réaffirmé à maintes reprises) sont Guy Losbar, gabriel Serville, Serge Letchimy : le Guadeloupéen, le Guyanais, le Martiniquais.
On l’a vu : Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, n’est pas très chaud pour l’autonomie. Plus de pouvoirs oui, mais l’autonomie, non. D’ailleurs, c’est Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région, assidue aux commission ad hoc initiées par Guy Losbar, qui est allée dîner à l’Elysée.
On l’a vu aussi, Gabriel Serville, fâché de ne pas avoir d’entretien privé avec le chef de l’Etat, n’est pas allé dîner. du moins pas au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré.
Alors que se sont-ils dit ? Du moins, que retirent les élus de cette rencontre ?
Guy Losbar :
Serge Letchimy :
(Avec ONews)
