Guyane. FIFAC : Jean-Claude Barny préside le jury à Saint-Laurent du Maroni

En Guyane, sous la présidence du réalisateur guadeloupéen Jean-Claude Barny, la 7e édition du FIFAC (Festival international du Film documentaire Amazonie-Caraïbes) se déroulera du 7 au 11 octobre, à Saint-Laurent du Maroni.

Plus de 4 000 festivaliers sont attendus au Camp de la Transportation, devenu un véritable carrefour des cultures. Trois sites accueilleront les projections gratuites des 32 films au programme : 9 longs-métrages et 8 courts-métrages en compétition, 11 films dans la catégorie Écrans Paralèlles, 3 films Regards Autres mers, et 1 fiction en clôture.

Cette année particulièrement, le Festival international du Film documentaire Amazonie-Caraïbes mettra en lumière les peuples autochtones de l’Amazonie et des Caraïbes. « Longtemps considérés comme des « minorités » dans l’ensemble national, ils sont su écrire leur histoire, surmonter les obstacles et faire reconnaître leurs droits, en rappelant que leur destin est lié à celui de la forêt, patrimoine immatériel dont ils sont « les gardiens », indiquent les organisateurs du FIFAC.

Sur l’affiche, une femme kali’na, l’une des communautés les plus présentes en Guyane, notamment dans l’Ouest guyanais. Dans la sélection officielle, en sélection parallèle ou dans les courts-métrages, les peuples autochtones sont présents. Les films témoignent des enjeux auxquels ils font face actuellement, mais aussi de leurs histoires personnelles et de leurs cultures.

Les histoires des peuples autochtones à l’écran

Dans différents territoires allant de la Colombie au Brésil, en passant par la Guyane, il y a un message, une parole — parfois aussi des paroles. Le regard sur le passé change, et les enjeux du futur sont visibles.

Sept films sélectionnés racontent l’histoire des peuples autochtones, dont La Chute du ciel, réalisé par Eryk Rocha, Gabriela Carneiro da Cunha.

Les films Alma del desiertoDe la guerre froide à la guerre vertePensionnats catholiques de Guyane : la blessureLa Chute du cielAntecume Pata, le village d’AndréSukande KasákáA Guardiã da Amazônia racontent les histoires des peuples autochtones de différents territoires et de différentes époques. Lien entre l’Amazonie, la Caraïbe et les « Autres mers », le FIFAC réunit 18 territoires.

Le jury, présidé par Jean-Claude Barny, sera composé de Laurence Hamelin, responsable de programmes pour le pôle Documentaire Sciences et Découverte de France Télévisions, Isabelle Hidair-Krivsky, professeure en socio-anthropologie à l’Université de Guyane, Aurélie Reman, directrice générale du festival Sunny Side of The Doc et Monique Sobral de Boutteville, scénariste, directrice artistique, productrice et chercheuse.

En clôture du festival, 5 prix seront attribués, dont le nouveau Prix Demain France Télévisions.

SLM, chroniques d’une jeunesse lointaine, de Christophe Haleb sera projeté en avant-première, mardi 7 octobre.

Pour aller plus loin…

Le FIFAC trouvera un écho sur le petit écran, sur La1ere.fr et france.tv, avec la diffusion de deux documentaires sélectionnés lors de la précédente édition, dont l’un, Mama Sranan, de la réalisatrice Tessa Leuwsha, a obtenu la mention spéciale du jury . Ces films, qui ont touché le public et les professionnels, explorent l’histoire de l’Amazonie et des Caraïbes par le biais de portraits de femmes et d’hommes qui œuvrent et se battent pour la reconnaissance de leur identité et la préservation de leur culture.

  • Pensionnats catholiques de Guyane, la blessure, mercredi 8 octobre, à 20 h 05 sur Guadeloupe La 1e
  • Mama Sranan, mercredi 8 octobre, à 20 heures sur Martinique La 1e, jeudi 9 octobre, à 21 h 45 sur Guadeloupe La 1e
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