« Ils vont mourir, tout simplement » : Donald Trump envoie un navire de guerre de plus dans la Caraïbe.
Donald Trump a affirmé qu’il continuerait à « tuer les trafiquants de drogue » sans passer par une déclaration de guerre du Congrès.
« Je ne vais pas forcément demander une déclaration de guerre. Nous allons simplement tuer les gens qui font entrer la drogue dans notre pays. Ils vont être morts, tout simplement », a dit froidement le président lors d’un point presse.
Le contexte : pour lutter contre les narcotraficants, sept navires de guerre américains ont été déployés dans les Caraïbes et un autre dans le Golfe du Mexique.
Le Pentagone assure que les frappes récentes au large du Venezuela visaient des bateaux impliqués dans le trafic, et que chaque cible avait été « confirmée » comme transportant de la drogue. Ces attaques auraient fait au moins 37 morts ces dernières semaines.
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a dénoncé une « guerre de fous », accusant Washington d’utiliser la lutte antidrogue comme prétexte pour tenter de provoquer un changement de régime et s’emparer des ressources pétrolières de son pays.
Nicolás Maduro a affirmé que son armée disposait de 5 000 missiles russes Igla-S positionnés pour défendre le territoire. Le ministre de la Défense vénézuélien a prévenu que toute opération clandestine américaine sur le sol national « échouerait ».
Le gouvernement vénézuélien a rappelé des réservistes à tout hasard.
Warrior
Donald Trump a décidé d’envoyer le porte-avions USS Gerald R. Ford patrouiller dans la Caraïbe. Il viendra compléter la flotte déjà présente depuis quelques semaines.
Décrire le USS Gerald R. Ford ? Il s’agit du plus grand porte-avions du monde (et donc du plus grand navire de guerre du monde). Il mesure 337 mètres de long pour un peu moins de 80 mètres de large, et pèse 100 000 tonnes.
Le Ford, propulsé par deux moteurs nucléaires, peut accueillir environ 4 500 membres d’équipages, plus de 70 avions ou hélicoptères de combat. Mais pas le récent F35-C, un chasseur furtif.
A noter qu’aux Etats-Unis, des élus commencent à trouver que le président en fait trop… et craignent que cette agitation débouche sur une invasion du Vénézuéla ou de la Colombie, deux cibles désignées comme des états voyous par Trump ces dernières semaines.
