Le préfet de région a ordonné ce matin aux forces de l’ordre de mettre fin au blocage du centre hospitalier universitaire (C.H.U) de la Guadeloupe.
Depuis jeudi 23 octobre, un groupe de personnels grévistes du C.H.U. avait mis en place des barrages filtrants devant les entrées de cet établissement. Cette action a eu pour effets d’empêcher l’entrée des véhicules des patients et du personnel soignant, de désorganiser les flux logistiques de l’établissement et, comme l’affirmaient des médecins et soignants, de nuire au bon fonctionnement du service public de la santé.
Par un communiqué publié vendredi 24 octobre, le préfet en avait solennellement appelé à l’esprit de responsabilité du personnel gréviste, et invité ses représentants à poursuivre le dialogue qu’ils avaient déjà entamé avec la direction du C.H.U.
Le préfet rappelait que les points de revendication (conditions de travail au sein de la blanchisserie, organisation du brancardage et du bionettoyage) font actuellement tous l’objet de négociations.
« Lundi 27 octobre au matin, expose un communiqué de la préfecture, il a été constaté que les personnels grévistes, renforcés par des individus extérieurs à l’hôpital, avaient de nouveau établi des barrages filtrants, sans manifester aucun souhait d’entrer dans la voie de la concertation.
Afin de permettre l’accès de tous au C.H.U. et la reprise de l’activité hospitalière dans des conditions normales, le préfet a ordonné ce matin aux forces de l’ordre d’empêcher la pose de barrages pour une nouvelle journée consécutive. »
Aujourd’hui, les personnels et les usagers peuvent entrer et stationner leur véhicule au sein du C.H.U., ce qui permet au service public de la santé de reprendre son fonctionnement normal.
Le préfet appelle à poursuivre le dialogue social au sein de l’établissement, « nécessaire à la prise en compte des intérêts de tous les personnels qui œuvrent au service de la santé publique, nécessaire à toutes les Guadeloupéennes et tous les Guadeloupéens. »

























