Guyane. Le QHS légalisé, le député Jean-Victor Castor s’y oppose

Le Conseil d’Etat a jugé légal, mardi 28 octobre, le décret autorisant la création de quartiers de haute sécurité (QHS) dans les prisons pour y placer en détention des narcotrafiquants. Après une première ouverture à Vendin-le-Vieil, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé la création de quatre autres QHS à Valence, Aix-en-Provence, Réau et Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane. 

Ce quartier de haute sécurité en Guyane, qui accueillerait 60 détenus à risques, devrait être intégré dans le futur centre pénitentiaire de l’ouest guyanais.

La Guyane ne comptant pas 60 narcotrafiquants à risque sous les verrous, le projet revient sûrement à transférer des chefs de réseaux venus de l’Hexagone ou des Antilles, soutiennent ses détracteurs qui n’hésitent pas à souligner que cette décision n’est pas sans rappeler le bagne de sinistre mémoire..

Parmi eux, le député Jean-Victor Castor désigne, pour s’opposer à ce projet, la situation alarmante du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly, dans sa circonscription, souffrant d’une surpopulation chronique : 1 087 détenus pour 616 places, soit un taux d’occupation de 176,5 %, selon les chiffres d’octobre du ministère de la Justice.

À ceci s’ajoute un manque de 30 postes de surveillants.

« Ce monsieur souhaite installer un QHS dans la région alors qu’il est incapable d’assurer le nombre de postes légalement mis en place pour 617 détenus », a dit Jean-Victor Castor lors d’une récente conférence de presse.

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