Jean-Pierre Chalus, président du Directoire du Grand Port Maritime de Guadeloupe (GPMG), Laurence Corenthin, responsable des activités de croisière et de nautisme au Comité de Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG), Jérôme Siobud, directeur des opérations à l’aéroport international Guadeloupe-Maryse-Condé, ont présenté les bons chiffres de la saison 2024-2025 et les belles perspectives pour la saison de croisière 2025-2026.


Qui doute des qualités des installations portuaires et des mouillages pour les paquebots dans les îles de Guadeloupe ?
Deux ports de qualité, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, offrant toutes les capacités techniques attendues des compagnies de croisière, des mouillages sûrs dans des cadres superbes, dans la baie des Saintes, l’une des plus belles du monde, mais aussi à quelques centaines de mètres de Saint-Louis de Marie-Galante et encore face à la baie de Deshaies.
Jean-Pierre Chalus, président du Directoire du GPMG :
Lors de la dernière saison, les quatre compagnies basées, Costa, MSC, Ponant et Club Med, et les autres compagnies qui ont choisi de faire l’une de leurs escales en Guadeloupe, ont fait 284 escales, dont 135 mouillages. Elles ont transporté et déposé pour quelques heures dans les îles de Guadeloupe 393 000 passagers, dont 23 000 arrivés par voie aérienne qui se sont embarqués ensuite et qui, au retour de croisière, pour certains d’entre eux ont passé quelques jours en Guadeloupe en hôtels ou gites.
Que font-ils en Guadeloupe ? Du tourisme en escale ou après leur croisière. Pour leur faciliter leur séjour d’une journée ou de quelques jours, les autorités ont mis en place divers dispositifs : d’abord sécurisé Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, mais aussi le littoral attractif, jusqu’à Saint-François à l’Est, jusqu’à Deshaies à l’Ouest. Et puis, les sites touristiques. 61% d’entre eux partent en excursion. A Pointe-à-Pitre, les 50 caméras de la vidéosurveillance fonctionnent. Des patrouilles de police sont effectuées aux abords des quais et dans la ville.
Jean-François Moniotte, sous-préfet de Pointe-à-Pitre et la Grande-Terre :
Depuis 2016, Cap Excellence et aujourd’hui l’Office Intercommunal Cap Cœur Guadeloupe, que préside Marie-Corine Lacascade-Clotilde, déploie chaque saison le dispositif AMIT. Qu’est-ce ? Une dizaine d’agents mobiles d’information touristique. Ce sont des jeunes formés à l’accueil touristique, qui maîtrisent plusieurs langues. Ils sont dans la ville, à la disposition des touristiques pour les guider, les informer. Ce dispositif est reconduit cette saison.
Laurence Corenthin, responsable croisière et nautisme au CTIG :
Quelles sont les perspectives pour la saison 2025-2026 ?
D’abord, plus d’escales, 302, dont 180 mouillages), plus de passagers (410 000) plus de compagnies basées puisqu’aux quatre de l’an passé il faut ajouter la Compagnie Française des Croisières, CFC, qui fera de Pointe-à-Pitre son port base.
Côté mouillages, il y aura 80% de croisières en plus pour Deshaies et ce sera overnight à Terre-de-Haut/Les Saintes.
Le maire, Loulou Bonbon, qui se réjouit chaque année toujours plus de ces mouillages chez lui, est encore plus rayonnant puisque, cette saison, les paquebots au mouillage resteront la nuit, pour profiter des restaurants (fameux !) et des animations (originales) mises en place.
Cette saison s’ouvre demain, par l’escale du paquebot Amera, pour s’achever le 15 avril, avec celle du Marella Discovery 2.
Tout au long de ces 6 mois d’escales de croisière, entre marchés colorés, sites touristiques, animations spécialement prévues pour eux, les croisiéristes pourront vivre au rythme des grands moments festifs : Noël, Carnaval, Pâques… et découvrir les richesses du patrimoine.
Une industrie florissante
Selon la Cruise Lines International Association, 34,6 millions de passagers ont pris la mer en 2024, 37,7 millions en 2025… Le secteur pèse 168 milliards de dollars d’impact économique et génère 1,6 million d’emplois.
En Guadeloupe, l’impact économique est de 55,5 millions, 1 000 emplois directs.























