Le premier Fima (Forum d’installation et des métiers de l’agriculture Guadeloupe) avait pour objectif d’informer les jeunes agriculteurs sur les possibilités d’accompagnement notamment pour leur installation.
Le syndicat des jeunes agriculteurs de Guadeloupe et le Travail saisonnier agricole ont organisé le premier Fima, Forum d’installation et des métiers de l’agriculture, vendredi 7 novembre, au lycée agricole Alexandre Buffon (Baie-Mahault).
Ce forum s’adressait particulièrement aux jeunes agriculteurs désireux de s’installer et de se lancer pleinement dans l’agriculture. L’un des principaux obstacles que rencontrent ces agriculteurs est « la lenteur administrative et le manque d’opportunités », affirme Aline Coupan, présidente du Travail saisonnier agricole, co-organisateur du Forum. L’événement a réuni les différents acteurs chargés d’accompagner les agriculteurs, les professionnels et les représentants des organismes du secteur au cours d’une matinée.
Au programme : des débats, des ateliers, un Job Dating, un Farm Dating pour les agriculteurs désireux de saisir des opportunités.
Foncier, emploi, formation…
Le Forum a pour ambition de répondre efficacement aux différentes questions que se posent les agriculteurs. Le foncier, l’emploi, les formations ainsi que les différentes subventions possibles. Le Job Dating devait répondre à la problématique de l’emploi, tandis que le Farm Dating devait répondre à la problématique de la transmission d’exploitation agricole. Tout a été présenté aux agriculteurs qui peinent habituellement à obtenir ces informations. Parmi le public visé, il y a également des non-professionnels désireux d’apprendre et de découvrir.

« Nous avions l’objectif de renseigner les agriculteurs sur les différentes aides qui sont accessibles : le POSEI, les aides PAC, ainsi que les informer sur les différents contrôles qui pourront être faits sur les exploitations, explique Céline Bouguin, adjointe au chef de l’économie agricole à la DAAF. Les aides ne sont pas les mêmes en fonction de ce qu’on produit, donc les agriculteurs veulent savoir à quoi ils ont droit. »

Ces informations étaient recherchées notamment par les élèves du lycée agricole venus en nombre. Anthony 17 ans, a opté pour le maraîchage. « Je pense qu’il y a beaucoup d’informations pour ceux qui souhaitent mettre leurs projets en phase de réalisation », analysait-il.
Pour Thomas Nemorin, pépiniériste, ces informations n’étaient pas nécessaires : il pratique son métier depuis maintenant presque trois ans. Il est venu « par curiosité » et notamment pour connaître les évolutions au sein de son métier et de son ancien lycée. « Il faut toujours se tenir au courant ! », affirme-t-il.
Tafari Tirolien

























