Guadeloupe. La vie sur les habitations coloniales de la Diotte et Desmarais

À travers des indices archéologiques recueillis sur les sites de la Diotte et Desmarais, à Saint-Claude, Fabrice Casagrande, archéologue à l’Inrap, donne une conférence sur la vie de ces habitations coloniales, au Musarth, vendredi 21 novembre.

Dans le cadre d’un cycle de conférences sur les habitations sucreries de la Guadeloupe, le Musarth et l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) organisent une série de rencontres pour partager les connaissances et faire connaitre les travaux des chercheurs en archéologie de la période coloniale en Guadeloupe et dans la Caraïbe.

Après la découverte du nouveau monde par les Européens du XVe siècle et une période dite « de contacts » ou seuls des comptoirs commerciaux espagnols et hollandais étaient installés dans les îles des Petites Antilles, la colonisation de cet archipel commencera vraiment en 1625 avec le partage de l’île de Saint-Christophe entre les Anglais et les Français. En 1635, sous le règne de Louis XIII, des colons Français s’établissent durablement en Guadeloupe.

Après la culture du tabac, très lucrative à cette époque, succède celle de la canne à sucre, l’or roux des Antilles. Dès lors, les habitations sucreries fleurissent de façon exponentielle. À travers deux d’entre elles, fouillées en partie et ayant livré des vestiges archéologiques, les équipes de l’Inrap ont recueilli des éléments permettant d’accéder à une meilleure connaissance de la vie quotidienne des habitants de ces installations agricoles et de transformation du sucre de canne.

Pointe-à-Pitre, Musarth. Vendredi 21 novembre, à 18 h 30.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​

KARIB'Archives

Rechercher un article par mot clé dans nos archives à partir de 2020

DERNIERES INFOS

LE TOP KARIB'INFO