L’auteur-compositeur et interprète de reggae jamaïcain s’est éteint à l’âge de 81 ans. Il était connu pour des titres mondiaux : Many Rivers to Cross, The Harder They Come, Reggae Night, I Can See Clearly Now ou encore Hakuna Matata.
« C’est avec une profonde tristesse que je vous annonce le décès de mon mari, Jimmy Cliff, des suites d’une crise d’épilepsie suivie d’une pneumonie (…), écrit son épouse. A tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force durant toute sa carrière. Il appréciait sincèrement chacun d’entre eux pour leur amour. (…) Jimmy, mon amour, repose en paix. »
Né le 30 juillet 1944, Jimmy Cliff, né James Chambers, commence à écrire ses chansons à l’école primaire et à les chanter avec les sound systems de ses voisins.
Puis son père l’emmène à 14 ans à Kingston pour l’inscrire dans une école technique, mais le jeune Jimmy fera plutôt le tour des studios d’enregistrement : « La première fois que j’ai enregistré un disque, disait-il, on m’a donné 1 shilling. Les Wailers étaient plus chanceux que moi chez Studio One, on leur donnait 2 livres par semaine. Moi, je n’ai eu droit qu’à 1 shilling, et on me chassait d’un geste de la main. »
Tenace, le jeune Jimmy rencontre le producteur Leslie Kong.
Jimmy Cliff enregistre son premier tube, Hurricane Hattie, en 1962. Il rejoint alors Island Records, label fondé par Chris Blackwell, homme d’affaires britannique élevé dans l’île.
C’est le début d’un succès qui ne se démentira jamais.

























