Les membres du collectif « L’eau c’est la vie » pour les communes des Abymes, Gosier et Pointe-à-Pitre, déposeront demain à 11 heures au tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre 255 nouvelles plaintes pénales, ce qui portera le nombre total de leurs plaintes à 700 pour mise en danger de la vie d’autrui concernant les défaillances du dispositif de distribution de l’eau potable en Guadeloupe.
A cette occasion un mémoire sera remis à la procureure de la République de Pointe-à-Pitre concernant l’analyse juridique des infractions pénales dénoncées par le collectif qui, outre les coupures d’eau intempestives, soulève la non-potabilité de l’eau et surtout le danger de mort résultant du manque d’eau pour éteindre des incendies importants qui viendrait à se déclarer dans une zone d’habitation dense comme une tour, alors que parfois les ascenseurs ne fonctionnent même pas.
Le sinistre de la marina de Saint François est venu nous rappeler ce risque important il y a quelques semaines.
A cela s’ajoute le défaut d’entretien par la plupart des municipalités des bornes d’incendie et du respect du plan départemental de défense extérieure contre l’incendie signé par le préfet en 2017.
Le collectif rappelle que toute la population pourrait avoir de l’eau en quelques mois si les 10 000 fuites d’eau étaient réparées au fur et à mesure. Il ne comprend pas et dénonce l’inaction coupable des pouvoirs publics qui maintient délibérément la population de la Guadeloupe dans cette situation depuis plusieurs décennies.
Il est à noter que les fameuses fuites seront réparées, ainsi en dont donné l’assurance les élus.


























