Cancer du sein : encore trop peu de femmes se font dépister, particulièrement en Guyane

Les dernières données de Santé publique France montrent un taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein qui reste faible (46,5% sur la période 2022-2023), et en baisse par rapport à la période précédente.

Avec près de 60 000 nouveaux cas et 12 000 décès par an, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France et la première cause de décès par cancer. Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à effectuer une mammographie de dépistage pour détecter un cancer à un stade précoce. La mammographie de dépistage est complétée par un examen clinique des seins, soit une population cible de près de 10 millions de femmes.

Santé publique France publie chaque année l’évolution du taux de participation au niveau national et régional au programme de dépistage organisé du cancer du sein. Malgré le nombre d’invitations envoyées, les dernières données montrent un taux de participation qui reste faible (46,5% sur la période 2022-2023), et en baisse par rapport à la période précédente (47,7% en 2021-2022).

Moins d’une femme sur six en Guyane

L’évolution sur les dernières années du taux de participation reste par ailleurs complexe en raison de l’impact de l’épidémie de COVID-19 qui perdure. Le taux de détection de cancer est en augmentation régulière, en cohérence avec l’augmentation observée de l’incidence du cancer du sein dans la population générale. Les dernières données montrent un taux de participation qui reste faible (46,5% sur la période 2022-2023), et en baisse par rapport à la période précédente (47,7% en 2021-2022).

Evolution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein entre 2005 et 2023. (Source : Santé publique France)

En 2022-2023, les taux de participation régionaux les plus élevés sont observés en Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Bretagne ; les plus bas sont observés en Guyane, en Corse et en Provence Alpes Côte d’Azur. Alors que le taux 2022-2023 est stable ou en baisse par rapport à la période précédente dans la plupart des régions de France hexagonale, une hausse est observée dans les Hauts-de-France.

Pourquoi participer au programme de dépistage ?

En Guyane, pour la période 2022-2023, 4 073 femmes ont participé au dépistage sur 26 397 femmes éligibles. Soit un peu moins d’une femme sur six. L’année 2023 a été marquée par l’indisponibilité du mammographe du Centre Hospitalier de Kourou. Un nouvel appareil a été mis en service le 4 décembre.

Santé publique France rappelle l’importance de se faire dépister dans le cadre du programme de dépistage organisé afin de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer à un stade précoce et augmenter ainsi les chances de rémission.

Lorsqu’il il détecté à un stade précoce, le cancer du sein a plus de chance d’être guéri.
Un dépistage régulier à ce programme de toutes les femmes concernées permettrait de réduire la mortalité due au cancer du sein. Aujourd’hui 6 cancers du sein sur 10 sont diagnostiqués à un stade précoce.

Agir au quotidien

Parmi les facteurs de risque connus du cancer du sein, des facteurs liés au mode de vie ont été identifiés, notamment la consommation d’alcool, le tabagisme, le surpoids/obésité et le manque d’activité physique.
Santé publique France a développé des dispositifs d’informations et d’aide accessibles à tous pour comprendre les enjeux de santé, réduire les risques et adopter des comportements favorables à sa santé.

Pour en savoir plus : tabac-info-service.fr, alcool-info-service.fr, mangerbouger.fr

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