Chlordécone : les voix ont retenti contre la prescription

En Guadeloupe, en Martinique et à Paris, la population était appelée à manifester ce samedi 27 février contre la possible prescription du dossier chlordécone. En Guadeloupe, à Capesterre-Belle-Eau, près de 200 personnes étaient présentes.

Plusieurs associations, syndicats et mouvements politiques étaient au rendez-vous. Parmi eux, l’Association Vivre, la CGTG (Confédération Générale du Travail de la Guadeloupe), l’UGTG (Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe), le Combat Ouvrier, Le Parti Communiste Guadeloupéen et bien d’autres. En cette matinée du 27 février, les représentants de ces organismes se sont exprimés sur l’importance de continuer la lutte dans l’affaire du chlordécone et contre la prescription.

C’était également l’occasion pour les personnes réunies d’entendre les nombreux témoignages d’anciens ouvriers agricoles qui subissent encore les conséquences de l’utilisation du chlordécone dans les bananeraies de Guadeloupe.

Des médecins se sont aussi exprimés sur le danger que représente encore à ce jour le chlordécone pour la santé de la population. Dr Jean-Marie Flower a rappelé l’impact des perturbateurs endocriniens. Dr Mona Hédreville, cardiologue, a évoqué les études qui attestent que le chlordécone peut être un facteur de maladies cardiaques.

Beaucoup de jeunes ont tenu à manifester leur intérêt pour la cause et à donner de la voix.

La manifestation s’est terminée en début d’après-midi par un défilé dans les rues de Capesterre-Belle-Eau. Le prochain rendez-vous est fixé au 6 mars, au palais de la Mutualité, à Pointe-à-Pitre.

Elodie Soupama

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