Dimitri Paul : quand les instruments font du bouche-à-oreille

Auteur d’un second EP intitulé À l’oreille 2, sorti en septembre, Dimitri Paul, beatboxer et chanteur, se produit vendredi 20 novembre, à Bouillante.

L’art de Dimitri Paul mêle la « loop » (boucle), le beatboxing et la chanson. Contrairement à bon nombre d’artistes, Dimitri Paul ne vient pas d’une famille de musiciens. Son oreille musicale, il l’a forgée petit à petit, en entrant dans le monde de la musique aux alentours des années 2008-2009. Son aventure commence avec une activité musicale peu connue du grand public : le beatboxing.

Le beatboxing, un art à part

« Vendredi, à Bouillante, il y aura des inédits ! », promet Dimitri Paul. Photo : Axel Michineau

Popularisé avec l’arrivée du hip-hop, le beatboxing, c’est l’art de jouer des instruments avec sa bouche. « C’était intuitif, se rappelle Dimitri Paul. Mon frère en faisait, moi j’ai commencé à en faire avec des amis. Après, j’ai vu sur Internet qu’il y avait une grosse communauté qui faisait des spectacles et des battles. » Cette communauté inspire le jeune guadeloupéen : Dimitri Paul décide de faire « son propre son ». En 2015, Dimitri Paul commence à faire de la scène. « Avant, j’étais plutôt dans l’ombre », ironise-t-il.

Un succès inattendu

L’artiste guadeloupéen décide alors de mélanger le chant à cette technique. L’élément final arrivera quelques années après. « La loop, c’est un appareil de la taille d’une console de jeux qui permet aux musiciens d’enregistrer les phrases musicales qu’ils font. Ensuite, on peut les faire jouer en boucle. » Le jeune guadeloupéen devient rapidement accro. En 2016, il sort son premier EP intitulé À l’oreille. Il met en scène une musique caribéenne moderne mêlant le beatboxing, la chanson, et des loops. Sa musique rencontre un succès inattendu sur Internet, mais surtout sur les scènes. « Au début, je pensais que j’allais être un compositeur avec qui les artistes allaient travailler », avoue-t-il.

Grâce au live, Dimitri Paul a rencontré d’autres artistes et s’est fait un nom dans le monde de la musique caribéenne. À chacune de ses représentations, Dimitri Paul aime faire découvrir son art en reprenant des grandes chansons de la musique antillaise. Une manière d’amener doucement le public dans son univers. « Vendredi, à Bouillante, il y aura aussi des inédits ! », promet-il. À bon entendeur…

Tafari Tirolien

A Bouillante, restaurant Galets Beach, vendredi 20 novembre, à 21 heures. Réservations : 06 90 60 32 62.

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