Festival. Entre Fuego y Agua, grand prix Fifac/France Télévisions

Co-réalisé par Viviana Gomez Echeverry et Anton Wenzel, Entre Fuego y Agua, l’histoire d’une quête identitaire, est le lauréat du Grand prix Fifac/France Télévisions 2021 du meilleur documentaire. Les six films primés sont disponibles en visionnage sur la plateforme du Fifac, ce dimanche 17 octobre.

Extrait du documentaire Entre Fuego y Agua, grand prix Fifac 2021.

Tourné en Colombie, Entre Fuego y Agua est le film vedette du 3e Fifac, festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes. Camilo est le fils adoptif d’un couple indigène des Quillasinga, tribu de la lagune de Cocha, au sud-ouest de la Colombie. Il est la seule personne noire de sa communauté et s’est toujours senti différent. Pendant des années, il s’interroge sur ses parents biologiques. Le gouverneur indigène Quillasinga lui conseille de prendre l’Ayahuasca, une plante sacrée et guide spirituel. Au cours de cette expérience transcendante, Camilo a des visions de sa mère biologique. Soutenu par son père adoptif, Camilo se lance dans un voyage pour trouver sa véritable identité. 

« Un parcours identitaire initiatique » qui aura particulièrement retenu l’attention du jury du Fifac 2021, présidé par Greg Germain, et composé de professionnels de l’audiovisuel, du cinéma, du spectacle vivant (Anne Dörr, Catherine Alvaresse, Christiane Vial-Collet, Olivier Sagne, Gilles Elie-dit-Cosaque).

Les autres films primés

Marie Dault remporte le Prix du jury de la meilleure réalisatrice pour Chronique de la terre volée. À Caracas, les habitants des bidonvilles peuvent obtenir la propriété de la terre en échange de l’histoire de leur vie dans le quartier. Aux côtés des habitants du barrio « Brisas de la Santa Cruz » perché sur la plus haute colline de Caracas, nous verrons comment un décret de Chavez a permis la régularisation des gigantesques zones d’occupation sauvage de la ville et a enclenché l’écriture des « chroniques du barrio ».

Chronique de la terre volée.

Prix du meilleur contenu digital : Tapajós, Uma breve historia de transformação de um rio, Cícero Fraga et Alan Schvarsberg. Tapajós : une brève histoire de la transformation d’un fleuve est une web-série qui se déroule à Miritituba, un quartier du Pará qui, ces dernières années, s’est transformé en plate-forme d’exportation de soja.

Le Prix du meilleur court-métrage documentaire est attribué à Carbòn, de Davide Tisato. Nivardo et Ismael, âgés de plus de 70 ans, produisent du charbon de bois pour survivre à Cuba. Nuit après nuit, les deux meilleurs amis surveillent un processus de transformation, caché derrière une fumée épaisse. Entourés par l’obscurité, ils se battent et n’abandonnent pas face à un travail dangereux et épuisant.

Prix du public : Biguine jazz Collective, de Marina Jallier. Le 18e Biguine Jazz Festival 2020, annulé en raison de la crise sanitaire en Martinique, les organisateurs, Thomas et Manuel Boutant ont fondé le Big in Jazz Collective. Un collectif de musiciens antillais composé de Maher Beauroy, Tilo Bertholo, Ludovic Louis, Sonny Troupé, Stéphane Castry, Yann Négrit, Jowee Omicil, Ralph Lavital. Réunis du 15 au 26 août 2020 en résidence de création, ils ont réinterprété et enregistré des titres emblématiques du patrimoine musical des Antilles.

Prix des lycéens du meilleur documentaire : Outdeh-The Young of Jamaïca. Le documentaire de Louis Amon Josek brosse le portait de la jeunesse jamaïcaine : une nouvelle génération en pleine transition, déterminée à se débarrasser des vieux schémas ancrés dans la société, et à contribuer à une nouvelle compréhension de la culture de l’île.

Ce dimanche 17 octobre, les films primés sont disponibles sur la plateforme du Fifac.

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