Fin de vie : l’Association pour le droit de mourir dans la dignité attend (toujours) un projet de loi

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a fixé un calendrier pour évoquer l’aide à la fin de vie.

La loi fixant les modalités de recours à l’aide à la fin de vie a des allures d’Arlésienne. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité a pris acte de l’annonce du Premier ministre dans son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le 30 janvier.

Selon Gabriel Attal, l’examen du projet de loi sur l’aide à la fin de vie devrait se faire « avant l’été ». « Chiche ! », répond l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, qui redoute un nouveau report.

« Un renforcement des unités de soins palliatifs »

« Il est donc impératif que ce sujet soit traité dans un délai raisonnable. Nous nous inscrirons dans une démarche constructive avec le gouvernement pour élaborer un projet de loi équilibré, républicain et juste. Chaque individu a le droit de choisir sa fin de vie dans la dignité. Nous continuerons d’œuvrer avec vigilance pour que ce droit soit reconnu et respecté en France. »

L’Association a noté l’annonce du Premier ministre concernant le « renforcement des unités de soins palliatifs » sur l’ensemble du territoire, avec une unité prévue dans chaque département. « Cette mesure constitue un pas significatif vers une meilleure prise en charge des patients en fin de vie, et nous saluons cette annonce, indique l’association. Néanmoins, nous restons dans l’attente de la présentation du plan décennal 2024-2034 sur les soins palliatifs qui devait intervenir avant la fin du mois de janvier. »

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