Funéraire. Petit-Canal se dote d’un cimetière ultra moderne

Ville de Guadeloupe de moins de 9 000 habitants, Petit-Canal a pris une longueur d’avance dans le domaine funéraire. Sur plusieurs niveaux, accessibles aux personnes à mobilité réduite, la ville de Petit-Canal dispose d’un espace hybride, capable d’accueillir cercueils, urnes, cendres dans le respect des normes.

L’extension d’un cimetière aura rarement suscité autant d’engouement. Les Canaliens étaient nombreux à honorer l’invitation du maire, Blaise Mornal, et de son équipe municipale pour l’inauguration de la première phase de l’extension du cimetière. En effet, le manque de places dans les cimetières communaux est, depuis quelques années, en Guadeloupe, une véritable épine au pied de nombreux chefs d’édilité.

Blaise Mornal et son équipe ont réglé la question pour un long moment en faisant le choix – audacieux – d’acquérir du foncier, à proximité de l’ancien cimetière, pour y construire un espace funéraire nouvelle génération, répondant aux normes environnementales et en matière d’équipements.

« L’extension du cimetière incarne notre capacité à anticiper, planifier et à agir pour le bien commun en dotant Petit-Canal d’équipements dignes de son histoire et de son avenir, s’est félicité Blaise Mornal. Notre engagement municipal s’exerce à toutes les étapes de la vie, y compris la dernière, pour garantir à chaque citoyen un lieu digne, paisible et respectueux où reposer. C’est aussi garantir à chaque famille un espace de recueillement et de transmission. »

Pour les Canaliens et l’ensemble des Guadeloupéens

Le projet, développé par le groupe Elabor Caraïbes, notamment avec deux entreprises de Petit-Canal, comporte deux phases, dont la première a été inaugurée, samedi 9 août, en présence des administrés, de Martine Potor-Didier, conseillère départementale, représentant Guy Losbar, président du Conseil départemental, de Bernadette Thuram-Ulien, vice-présidente de la commission Economie verte, représentant Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, de Sheila Rampath, vice-présidente de la région Guadeloupe, des partenaires du projet, des représentants des pompes funèbres, du maître d’œuvre, Elabor Caraïbes, spécialisé dans la création/extension, la gestion et réhabilitation de cimetières.

Pour près de 3 millions d’euros co-financés par l’Etat, le Conseil départemental et la ville, les administrés de Petit-Canal et l’ensemble des Guadeloupéens disposent d’un site moderne, conçu pour répondre à leur dernière volonté. Qu’ils aient fait le choix d’une inhumation traditionnelle, d’une crémation ou encore d’une dispersion des cendres.

Caveaux, colombariums, ossuaire, jardin du souvenir…

La première phase de l’extension du cimetière de Petit-Canal, développée sur plusieurs niveaux, inspirés des Marches des esclaves, emblème de la ville, et accessibles aux personnes à mobilité réduite, comprend :

  • 155 emplacements de caveaux à 3 places
  • 51 emplacements de caveaux à 1 place
  • 1 caveau provisoire de 6 places (en cas de conflit au sein des familles)
  • Un espace cinéraire de 4 colombariums pyramidaux (48 cases), 4 mini-caveaux octogonaux (32 cases)
  • 12 caveaux cinéraires enterrés
  • Un jardin du souvenir pour la dispersion des cendres
  • Un ossuaire

« Aujourd’hui, nous devons être éco-responsables, a rappelé Blaise Mornal. Nous avons pensé à la récupération des eaux pluviales, nous avons réalisé des allées engazonnées, l’éclairage sera solaire… Nous avons voulu d’un projet exemplaire. »

Blaise Mornal, maire de Petit-Canal, avec son équipe et ses invités.

D’ici fin septembre, les administrés qui ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt, pourront avoir accès aux concessions trentenaires.

La deuxième phase de l’extension est déjà sur les rails. La recherche de financements est en cours avec une dotation de l’Etat de 750 000 euros.

Cécilia Larney

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