Guadeloupe. Banque alimentaire/Préfecture : trois conventions en faveur des plus vulnérables

Lors de la visite du préfet Thierry Devimeux dans les locaux de la Banque alimentaire à Jarry (Baie-Mahault), mardi 4 novembre, trois conventions ont été signées. L’association a également présenté son projet de relocalisation dans de plus grands locaux, aux Abymes.

Collecter, stocker, préparer, distribuer. Ce sont quelques tâches quotidiennes effectuées par la banque alimentaire de Guadeloupe qui a la charge d’organiser la solidarité alimentaire sur le territoire. Pour cela, la Banque alimentaire dispose du soutien de l’Etat qui finance directement, par des subventions et indirectemen, en permettant aux entreprises qui font des dons de les déduire de leurs impôts.

Ces dernières années, la Banque alimentaire a connu une augmentation de ses activités (1,5 millions de repas distribués en 2024) malgré une baisse des bénéficiaires (22 397 bénéficiaires soit environ 11 000 foyers en 2024). « Cela ne signifie pas que la pauvreté a diminué en Guadeloupe bien au contraire ! », rappelle Marcel Sigiscar, président de la Banque alimentaire de Guadeloupe.

Un entrepôt trop étroit

Dans l’entrepôt de la Banque alimentaire situé sur Jarry, différents cartons sont préparés afin d’être chargés dans les camions qui sillonnent toute la Guadeloupe pour la redistribution. Cet entrepôt devient « trop étroit » pour les activités de l’association, selon son président. La Banque alimentaire a d’ailleurs profité de la visite du préfet de la Guadeloupe, Thierry Devimeux, pour présenter son projet de relocalisation aux Abymes, dans un espace plus grand.

Les plans détaillent un entrepôt de 700 m2, sur un terrain de 4 000 m2 mis à disposition par le Conseil régional. Ce projet estimé à plus de 5 millions d’euros reste encore cependant au stade de projet ; le préfet étant venu observer le fonctionnement de l’association et assurer la signature de trois conventions.

La première convention, Le pacte pour les 1000 premiers pas, officialise le lancement d’une opération d’accompagnement des familles en situation de pauvreté qui ont des enfants de 0 à 3 ans. Cet accompagnement sera mis en place grâce à la collaboration entre la Banque alimentaire et les services de l’Etat.

La deuxième convention d’accompagnement financera l’achat d’un nouveau camion pour permettre à la Banque alimentaire de poursuivre ses opérations (collecte, distribution, acheminement des denrées vers les associations partenaires). Ce nouvel outil remplacera un camion obsolète de la flotte de l’association.

La troisième convention a été signée avec le lycée agricole, pour la vente, à moindre coût, des fruits et légumes produits par les élèves.

Depuis 2024, la Banque alimentaire s’est associée à des agriculteurs pour proposer des fruits et légumes locaux aux bénéficiaires : la convention s’inscrit dans la continuité de cette démarche. 

Tafari Tirolien

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