Guadeloupe. Cirqu’en bord de mer à Basse-Terre

La 9e édition du Cirque dans tous ses états, portée par Métis’Gwa et ses invités s’achève samedi 17 mai, à Basse-Terre.

Rencontres professionnelles, ateliers, spectacles gratuits pour le grand public (acrobaties, échasses, haute voltige…) ont rythmé la 9e édition du Cirque dans tous états. Pendant une semaine, des artistes de la Caraïbe (Guadeloupe, Trinidad-et-Tobago) et d’ailleurs (Maroc, Italie, Argentine, France hexagonale, Brésil…) ont livré leurs performances dans les communes de Guadeloupe.

Pour clôturer l’événement les artistes s’installent à Basse-Terre pour Cirqu’en bord de mer. L’esplanade du port accueillera des ateliers de cirque (de 10 à 12 heures), puis les spectacles des compagnies invitées par Métis’Gwa, à partir de 19 heures.

Les « Moko Jumbies », une tradition caribéenne

Adrian Young (Daddy Jumbie), de Trinidad-et-Tobago, plonge le spectateur dans l’univers fascinant des « Moko Jumbies », les échassiers qui, depuis plus de 200 ans, incarnent l’âme des carnavals de la Caraïbe. Issu des traditions ancestrales d’Afrique de l’Ouest, le nom « Moko Jumbies » puise ses racines dans les langues africaines et caribéennes. « Moko » désigne le guérisseur en Afrique centrale, et « Jumbie », désignant un esprit ou une entité surnaturelle dans les Caraïbes. Ensemble, ces mots traduisent l’essence de ces figures mythiques, gardiennes des traditions et des mystères du passé.

Adrian Young partage avec la Guadeloupe cette pratique ancrée dans les festivités caribéennes.

Duo de haute voltige

Installés à Saint-Denis (région parisienne), Fahd et Hassan de la compagnie ZE3MA, viennent de Salé, fief de la piraterie marocaine. Salé et Saint-Denis, deux villes banlieues de la capitale. L’Amour, leur création est un retour à la rue comme on rentre à la maison.

Une irruption dans l’espace public à deux. Un duo de haute voltige où rivalisent les agrès, bascule et mât chinois. On y parle de frontières réelles ou imaginaires, de masculinités, d’émancipation, d’amour, de réparation et de révolutions.

Uba, une création revisitée

Porté par le collectif d’acrobates (Brésil, Italie, France), Smart Compagnie, Uba initie la découverte d’un nouvel agrès inspirant, le bambou. Amitié, pouvoir de longévité et grande résistance… le bambou incarne des qualités et des symboles qui font écho aux émotions traversées… Dialogue entre trois générations d’artistes circassiens, Uba aborde les questions de transmission, de longévité sur la piste… pour ouvrir des espaces où convergent émotions, envies, faiblesses, joies… avec humilité et humanité.

Basse-Terre, esplanade du port. Samedi 17 mai, à partir de 10 heures.

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