David Fardel, directeur régional adjoint de l’Institut d’Emission des DOM (IEDOM) a reçu la presse pour présenter les données de la conjoncture au 2e trimestre 2025.
Comment se porte la Guadeloupe ? Selon les données de l’IEDOM, recueillies auprès des chefs d’entreprises mais aussi des administrations, dont celle des finances, « le climat des affaires est plutôt bon. »
A quoi cela est-il dû ? A l’amélioration des conditions d’activités des entreprises, avec des carnets de commandes qui se remplissent, une trésorerie conséquente, des délais de paiement qui se contractent (mais toujours entre 45 et 120 jours pour les collectivités contre 20 à 30 jours légalement). C’est visible, dit le spécialiste, par une baisse des impayés sur des effets de commerce.
A ceci vient s’ajouter une certaine stabilité des prix : un recul du prix de l’énergie de 2% et une hausse mesurée de l’alimentaire de 0,6%.
On constate sur le 2e trimestre une hausse des importations de biens d’équipement de 25% qu’il faut mesurer à l’aune des importations aux premier trimestre.
De même, la consommation des ménages reprend, visible avec le volume plus important des importations au port, de l’octroi de mer et de la TVA.
Cependant, le volume des dossiers de surendettement augmente de 10%, ce qui semble lié d’une part à la communication qui est faite autour du dispositif et d’autre part à la possibilité de déposer son dossier sur une plateforme internet. La confidentialité s’est accrue.
Bonne nouvelle, le marché de l’emploi se stabilise, avec 41 000 chômeurs de catégorie A (et 60 000 chômeurs toutes catégories confondues).
Pour ce qui est des secteurs d’activités que sont le tourisme et le commerce, le premier est en repli, ce qui est lié à la période (la saison touristique est finie), le second est aussi en repli (selon les chefs d’entreprises) mais ce n’est pas ce qui apparaît quand on regarde les chiffres de la TVA collectée dans la période.