Guadeloupe. L’usine Délices Surgelés a été inaugurée !

Il y avait du monde à Gourbeyre, jeudi matin. Il y avait Ary Chalus et ses équipes régionales, il y avait Pascal Averne et ses équipes de la SEM de patrimoine, émanation de la Région, il y avait des élus, des acteurs du monde économique, pour inaugurer Délices Surgelés, une usine de pâtes.

Serge Hamot et ses invités. @AJV

Il était une fois. Tout pourrait commencer comme un conte de fées. Serge Hamot, boulanger de formation, rencontre Marie-Hélène Garçon. Le couple aime des dombrés, mais c’est un plat fastidieux à préparer puisqu’il faut pétrir la pâte et la modeler à la main. Sous l’impulsion de Madame, Monsieur fabrique une machine à dombrés et tous deux créent Délices Surgelés, en 2007. Ce matin, Serge Hamot et Marie-Hélène Garçon ont inauguré, en grande pompe, une usine à pâtes, Délices Surgelés à Gourbeyre.

Le terrain sur lequel se dressent les bâtiments de l’usine Délices Surgelés a été payé cash sur fonds propres par le couple Hamot-Garçon (ils sont associés). La Région, par le biais du FEADER (Europe) a apporté 5 millions d’euros pour le projet, le Crédit Agricole (la seule banque guadeloupéenne) a consenti un emprunt pour régler le reste, les machines sont en leasing… Un montage ingénieux que l’on doit à Pascal Averne, directeur général de la SEM de Patrimoine, et ses équipes.

Le projet de 10 millions d’euros vient abonder le tissu économique du sud Basse-Terre.

L’équipe de Délices Surgelés.

Entouré de Serge Hamot et Marie-Hélène Garçon, de Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région, de Claude Edmond, maire de Gourbeyre, Elie Califer, député de la circonscription, Sonia Pétro, présidente de la SEM de Patrimoine, Pascal Averne, directeur général de l’institution, Ary chalus a coupé le ruban. Puis il a dévoilé deux plaques. L’une pour rappeler que le FEADER (dont la Région est autorité de gestion localement) a financé la moitié du projet, l’autre pour souligner la présence de personnalités qui ont porté ledit projet.

Le ruban est coupé :

Serge Hamot vit un grand moment. Cette usine moderne et modèle, il en a rêvé avec sa compagne. Il vient de prouver que l’âge n’éteint pas les ambitions et que, quand on a une idée intelligente, il faut la mettre en pratique et en faire profiter le pays de Guadeloupe.

Serge Hamot est debout, devant une machine jaune, pas très jolie mais efficace qui tiendrait sur un coin de table. C’est la machine à fabriquer les dombrés avec laquelle il a débuté, il y a 25 ans.

Serge Hamot :

La machine à dombrés inventée par Serge Hamot.

Cette machine à dombrés est une pièce historique. C’est elle qui est à l’origine de Délices Surgelés. Il y a loin de cette masse cubique à l’installation ultramoderne que les visiteurs vont découvrir dans quelques minutes.

Le temps des discours, c’est celui de pascal Averne, qui a porté le projet avec ses équipes, de sa conception avec Serge Hamot et Marie-Hélène Garçon, plus quelques autres associés, à sa présentation à Ary Chalus, à la direction du Crédit Agricole.

Pascal Averne :

Le projet, lancé en 2024 a pris 17 mois pour être mené à terme. De la première pierre à la coupure de ruban.

Ce que vont souligner les orateurs : Claude Edmond, maire, Elie Califer, député, Samuel Frugier, directeur général du Crédit Agricole, Sonia Pétro, présidente de la SEM de Patrimoine.

Le temps des discours :

Ary Chalus a prononcé un discours offensif, rappelant l’implication de sa Région et des services, mais aussi le travail effectué pour redynamiser le Sud de la Basse-Terre.

Ary Chalus :

La visite de Délices Surgelés a surpris les invités de Serge Hamot et Marie-Hélène Garçon : c’est une unité ultramoderne qui est apparue sous les yeux des visiteurs, qui produira des pâtes, dont celle à dombrés, à base de farine de blé issu des Grands Moulins des Antilles (GMA).

Avec Franck Desalme, PDG de Grands Moulins des Antilles.

Franck Desalme, président des MPI et président des GMA, a souligné la bonne collaboration entre les deux entreprises. Il a, de même, annoncé que les GMA avait une nouvelle production : la farine de fruit à pain, qui pourrait mélangée à la farine de blé, intéresser Délices Surgelés. « Il faudrait faire des essais… », a-t-il dit à Serge Hamot dont le regard a laissé entendre que son esprit pionnier avait tilté à l’idée. A suivre.

Les machines ont été installées dans les différentes salles.

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