Guadeloupe. Economie : vous avez dit… GEO ?

GEO ? Guadeloupe Éolien Offshore, un projet que porte Alan Nagam, dynamique patron de la FTPE (Fédération des Très Petites Entreprises de Guadeloupe) et quelques autres.

De quoi s’agit-il ? D’un parc éolien en pleine mer, éoliennes immergées en eaux profondes dans la zone économique exclusive, à trente kilomètres au large du Nord Grande-Terre. invisible de la côte, pas de pollution visuelle !

Mais, et les ouragans fréquents dans notre région ? Ces éoliennes, nous assure-t-on, seront capables de résister à des ouragans de catégorie 4.

Grace à l’électrolyse de l’eau, cette industrie nouvelle pourra produire de l’hydrogène ou de l’ammoniac.

Ambition : produire des richesses sur le territoire, ne plus dépendre de la manne de l’Etat français. Belle idée !

Les possibilités de ce projet sont multiples : produire de l’oxygène médical mais aussi de l’ammoniac et encore de l’hydrogène, qui pourrait être le carburant du futur pour les voitures électriques et les autres moyens de transport propre, voire alimenter les fusées.

Un appel aux collectivités et à l’épargne

Alan Nagam, porteur du projet GEO.

Ce projet, nous dit Alan Nagam, intéresse plusieurs pays de la caraïbe, mais aussi de grands groupes industriels.

Mais, pour aller au bout des études et du projet, il faut une concrétisation. Et pour cela il est nécessaire d’avoir l’appui des collectivités locales, Région, Département, et des banques.

Ce sera sans doute le plus difficile… les collectivités locales ont souvent laissé passer par idéologie ou caprice du roi des opportunités réelles.

Que les deux décideurs actuels qui président la Région et le Département aient une vision plus progressiste et réaliste, pragmatique, des choses pourrait faciliter leur implication. A voir. A suivre.

Que dit le porteur de projet, Alan Nagam ? Que ce projet c’est l’affaire des Guadeloupéens : les collectivités locales doivent s’en emparer pour en devenir les maîtres d’ouvrages, en l’incluant dans leurs politiques publiques en faveur d’une énergie propre.

Mais, les Guadeloupéens aussi doivent participer à l’actionnariat, s’approprier ce projet parce qu’il peut être un large pan de l’avenir économique de l’archipel.

En effet, en dehors des bénéfices qui pourraient être tirés de l’exploitation de ce (ces) parc (s) éoliens (s), ce devraient être plus de 10 000 emplois pérennes qui seraient créés.

André-Jean Vidal
aj.vidal@karibinfo.com

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