Guadeloupe. Grande offensive contre les sargasses

Réunis à l’Espace régional, au Raizet/Les Abymes, les représentants de l’Etat, de la Région, du Département, du SIPS et de la CCI-IG ont dévoilé leur plan synergique contre les échouements de sargasses.

De gauche à droite, Michel Claverie-Castetnau, de la CCi IG, Jules Otto, président du SIPS, Jean-François Moniotte, sous-préfet, Sylvie Gustave dit Duflo, vice-présidente de la Région, Jean Dartron, représentant du Département. @AJV

Sylvie Gustave dit Duflo :

Jamais on n’a autant vu d’échouements de sargasses comme cette année. En fait, c’est chaque année pire et les millions mis par l’Etat, la Région le Département ne suffisent pas. Il faut mettre en route un plan concerté, qui sera confié à un Syndicat Mixte ouvert (SMO).

Le syndicat intercommunal des plages et sites, SIPS) que préside jules Otto, maire de Vieux-Habitants, va être transformé en SMO.

Et que devient le GIP-Sargasses ? Il sera la tête pensante tandis que le SMO sera le bras armé.

Devant les médias réunis, Jean-François Moniotte, sous-préfet, représentant l’Etat, Sylvie Gustave dit Duflo, présidente de la Commission environnement, représentant le président de Région, Ary Chalus, Jean Dartron, président de la Commission Port et Pêche, représentent le président du Département, Guy Losbar, jules Otto, président du SIPS, Michel Claverie-Castetnau, représentant le président de la CCI-IG, Patrick Vial-Collet, ont chacun à son tour, détaillé l’implication face à ces échouements intempestifs.

Jean-François Moniotte a fait le point de la situation : jusqu’à présent 13 communes 32 étaient victimes d’échouements de sargasses, il y en 17, avec 67 site impactés.

Les communes sont au premier rang de ce combat des autorités contre ces échouements récurrents.

L’Etat prend 80% des frais de collecte à sa charge.

Il convient, a dit M. Moniotte, de structurer et s’organiser :
. Mutualiser les équipements
. Mettre en place une structure chargée du problème
. Faire évoluer le syndicat SIPS en le faisant monter en compétence
. Accompagné par un groupement de cabinets d’études, il est apparu que la meilleure solution serai de confier la gestion de ces sargasses à un syndicat mixte ouvert.

L’Etat a enclenché en 2018 plan national renforcé en 2022 et amélioré en 2025.

16 millions ont été dépensés en collectes et études par l’Etat.

Jean-François Moniotte :

Sylvie Gustave dit Duflo représentait à la fois la Région et le GIP Sargasses.

La présidente de l’Agence Française de la Biodiversité, a affirmé que les premiers échouements datent de 14 ans et que les échouements cette année sont trois fois supérieurs à ceux de 2018 qui étaient record.

« Les Îles du sud sont les premières touchées, avec 60% échouements et des Capesterre de Marie-Galante reçoit 40% du total des échouements. »

En 2023, une étude a été mise en œuvre par la Région et reprise par l’Etat .

Ici, c’est la Région l’État, la CCI IG et le SIPS qui sont au premier plan des interventions.

Il s’agit, a dit Mme Gustave dit Duflo, d’assurer la transformation du SIPS en syndicat mixte ouvert qui sera chargé de la stratégie et de la planification.

Le SIPS se transforme en SMO :
. pour faire face aux échouements moyens
. à terme il devra être structuré comme Routes de Guadeloupe
. il devra mettre en place des barrages déviants dans les communes sauf Petit-Canal qui ne s’y prêt pas.

Le SMO fera la collecte des sargasses, ce qui a un coût évalué à 8-10 millions chaque année d’où des besoins en matériels importants. 20 millions en matériels divers ne sont pas un chiffre haut.

Ce qu’il convient de faire, a martelé Sylvie Gustave dit Duflo, c’est empêcher les échouements et les impacts négatifs sanitaires et économiques mais aussi pour la biodiversité. Elle a parlé de situation catastrophique pour les biodiversités côtière et marine.

Le SMO sera aussi chargé de faire la valorisation des algues qui contiennent des métaux lourds, de l’arsenic et du chlordécone. Il faut éviter l’épandage.

Sylvie Gustave dit Duflo a cité la stratégie « Global Gateway », synonyme de connexions durables et fiables qui sont au service des citoyens et de la planète.

Il est possible d’obtenir, à partir de ces algues, si elles sont cueillies en mer, donc fraîches, des bioplastiques, du charbon, es biocarburant, etc.

Jean Dartron, du Département, a insisté sur les impacts négatifs de ces échouements de sargasses, pour les ports départementaux, et plus particulièrement deux de la Désirad, de Terre-de-Bas et de Vieux-Fort cette année.

9 millions d’euros ont été investis depuis les premiers échouements, notamment pour libérer les ports.

Jean Dartron :

Jules Otto, président du SIPS, a insisté sur ce travail collectif entre État, Région, Département, CCI IG et SIPS et s’est réjoui de la transformation de celui-ci en SMO, professionnalisé.

Jules Otto :

M

ichel Claverie-Castetnau, représentant du monde économique (CCI IG), a cité l’impact négatif sur les activités touristiques, de pêche, mais aussi des activités en arrière-pays.

Michel Claverie-Castetnau :

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