Après la découverte de 3 corps calcinés à la résidence Fleur de Canne (Petit Bourg), des autopsies sont prévues mardi 19 et mercredi 20 août. Une expertise incendie a également été ordonnée.
Procureure de la République, Caroline Calbo apporte des précisions sur l’enquête judiciaire en cours suite à la découverte de trois corps calcinés à Petit-Bourg.
Dimanche 17 août, le SDIS a été sollicité à 12 h 58 par un résident de la résidence Fleur de Canne à Petit Bourg, après avoir entendu un bruit semblable à une explosion et avoir vu de la fumée se dégager de la fenêtre d’un appartement.
À leur arrivée, les pompiers ne parvenaient pas, dans un premier temps à pénétrer à l’intérieur du domicile, situé au premier étage, la porte étant verrouillée. Une fois à l’intérieur, ils ont constaté que la porte avait été bloquée par un canapé et une table basse posée dessus, empêchant son ouverture. Les pompiers ont trouvé trois corps calcinés dans une chambre, lieu probable du point de départ du feu.
Une enquête judiciaire a été ouverte et la section de recherches de la gendarmerie a été saisie. La magistrate du parquet de permanence, le commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Pointe-à-Pitre, le médecin légiste, les officiers de police judiciaire et les techniciens de police judiciaire ont été sur les lieux pour effectuer les constatations.
L’identification des corps à venir
Il ressort, des premiers éléments de l’enquête, que les corps, qui doivent encore être identifiés formellement, seraient ceux des deux occupantes du logement : une femme de 34 ans et sa fille de 17 ans.
S’agissant du troisième corps, il s’agirait de l’ex-conjoint de la locataire.
Cet homme de 52 ans se serait introduit, muni d’un bidon d’essence, dans le domicile à l’aide d’une échelle. Il aurait tué son ex-compagne et sa fille avant de se donner la mort, par le feu.
L’enquête judiciaire pour assassinats se poursuit : des autopsies sont prévues ce jour et demain, et une expertise incendie a également été ordonnée.