Guadeloupe. La Région en mode spatial

La Région Guadeloupe a reçu une délégation du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) samedi, à l’espace régional du Raizet (Les Abymes).

Ary Chalus, accompagné de son directeur de cabinet, Ruddy Blombou, de son conseiller spécial, Teddy Bernadotte, tous trois passionnés de nouvelles technologies et de leurs applications pratiques, ont accueilli Thomas Fouquet et Eric Brel, du CNES.

Thomas Fouquet présente la démarche du CNES :

Ces deux techniciens de haut vol sont à l’origine, avec leurs équipes, d’un développement des activités du CNES en dehors de la traditionnelle vision que l’on peut en avoir : Arianespace, les fusées, les satellites, etc.

Depuis quelques années, le CNES développe d’autres compétences qui utilisent les capacités de l’espace. De très haut, on voir mieux la terre. Et on peut mieux comprendre son évolution.

Les possibilités qu’offre le CNES sont quasi infinies et dépassent le traditionnel : faire partir des fusées, placer des satellites sur orbites.

Des applications techniques infinies

Désormais, avec l’intrusion du privé dans le pré carré étatique de l’espace — Elon Musk, entre autres, envoient des fusées dans l’espace, des entreprises privées développent des programmes spatiaux — il faut développer d’autres applications sous peine de voir le privé prendre le pas sur un domaine aux activités quasi infinies.

« Nous ne sommes là pour vendre quoi que ce soit », ont dit les deux techniciens du CNES après une présentation des capacités et projets en cours de l’entreprise.

Thomas Fouquet, le « politique » du tandem, — Thomas Fouquet est ingénieur, docteur en physique et titulaire d’un MBA. Après une carrière de chercheur et d’entrepreneur dans les technologies, il a rejoint le CNES en juin 2017 comme conseiller du directeur (innovation, applications & sciences) — a rappelé que le CNES c’est la France, que le CNES appartient aussi aux Guadeloupéens, dont à la Région Guadeloupe. Elle est au service des intérêts stratégiques et sociétaux (commerciaux ?) de l’ensemble français.

Ceci même si, à l’international, les applications du savoir du CNES sont partagés avec des pays en pointe de leur côté dans certains domaines, dont l’espace, comme la Chine, l’Inde.

En quoi le CNES peut-il être utile à la Guadeloupe ?

« Il faut nous dire au cours des discussions que nous aurons, a dit Thomas Fouquet, quels sont vos besoins et nous vous dirons quelles solutions nous portons vous apporter. » C’est ce qui entre dans le format du Connect By CNES.

Ary Chalus :

En fait, le CNES maille ses implantations. En Guyane, nul doute que le territoire, pour ce qui est des applications du CNES, le travail a été fait.

Des entrepreneurs de Guadeloupe invités par la Région et intéressés par la démarche du CNES.

Dans le Pacifique, la Polynésie française, parce qu’elle est au centre de cette zone immense, est le point d’ancrage du CNES pour influer sur les pays voisins. Et travailler en coopération intelligente avec eux.

Et pourquoi pas créer un pôle avec la Guadeloupe et la Martinique, en synergie ?

La réunion de travail, présentation du CNES et de ses possibilités, les échanges qui ont suivi, après la présentation des capacités techniques du CNES par Eric Brel — centralien, expert Applications et services aval, dans le cadre de l’initiative Connect by CNES — jeunes chefs d’entreprises de la Tech — de pouvoir démontrer que l’intelligence et l’envie de faire sont présentes sur le territoire pour ces technologies de pointe qui permettront, si on suit les discussions, entre autres applications, d’évaluer les arrivées de sargasses — préoccupation des élus —, mais aussi le changement de trait de côte, les aléas climatiques, mesurer aussi l’impact de ces phénomènes sur les activités humaines, agricoles, maritimes, etc.

Une question sur les sargasses : d’où viennent-elles ?

Les capacités et l’utilité des technologies et logiciels développés par le CNES sont infinies.

A suivre… Et il serait dommage de ne pas poursuivre ces discussions bien engagées.

André-Jean VIDAL
aj.vidal@karibinfo.com

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