Guadeloupe. L’ARS et le rectorat ensemble pour une « école plus juste »

À quelques semaines de la rentrée scolaire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et le rectorat ont renouvelé leur partenariat au service de l’école inclusive.

Au-delà des mots, l’école inclusive repose sur des engagements et des actes. Mis en place dès 2019 pour permettre aux enfants et adolescents en situation de handicap d’accéder à un parcours adapté et accompagné, la convention de partenariat pour une école inclusive, établie entre l’Agence Régionale de Santé de Guadeloupe et le rectorat a été renouvelée – et agrémentée -, mardi 29 juillet dans les locaux du rectorat (Les Abymes).

« Cette convention est extrêmement importante, souligne Laurent Legendart, directeur général de l’ARS de Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. Elle permet à l’Agence Régionale de Santé et au rectorat de rendre possible la scolarité des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire ou en milieu dit protégé. »

Grâce à cette convention, les moyens éducatifs et médico-sociaux sont mis en place pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap, favorisant ainsi leur scolarité.

Premiers Pôles d’Appui à la Scolarité en 2026

L’engagement reconduit comporte notamment la mise en place dans l’archipel des quatre premiers Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS). Ils seront déployés dès 2026, en Guadeloupe (3), et à Saint-Martin (1), avant d’être généralisés à l’ensemble de l’archipel.

« L’école inclusive permet de donner des chances à tous les élèves qui ont des difficultés de santé ou socio-économiques, rappelle Gabriele Fioni, recteur de l’Académie de Guadeloupe. La convention de partenariat avec l’Agence Régionale de Santé concerne spécifiquement les enfants en situation de handicap qui, à des degrés très différents, ont besoin d’être suivis, d’être accompagnés. Les moyens que l’ARS met à disposition permettent de mieux accompagner les élèves en situation de handicap. »

Ces moyens incluent notamment les 1200 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) employés par le rectorat. « Si nécessaire, nous augmenterons le nombre d’AESH pour que chaque élève dans le besoin soit accompagné », assure Gabriele Fioni, qui précise que les effectifs des AESH ont « plus que doublé » dans l’académie ces dernières années.

Cécilia Larney

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