Accompagnée par la Région Guadeloupe, la Société GSGM Environnement a procédé, samedi 25 octobre, à l’inauguration d’une déchetterie professionnelle à la ZAC de Morin, à Saint-Claude.

Plusieurs personnalités, en particulier les représentants des partenaires financiers de la nouvelle unité de collecte et de traitement des déchets, étaient présentes aux côtés de la famille Baboulall pour partager ce moment tant attendu par de nombreux acteurs du territoire.
Le Conseil régional et l’Etat à travers l’ADEME, ont en effet permis à ce dossier d’aboutir et de répondre ainsi aux enjeux majeurs de protection de l’environnement et de valorisation économique.
À la tête de l’entreprise, Christiane Baboulall, est investie depuis longtemps dans la question sensible des déchets en Guadeloupe. Après avoir notamment ouvert une unité professionnelle de collecte sur la zone industrielle de Jarry (Baie-Mahault), elle s’est lancée dans ce projet ambitieux pour mettre une structure du même type à la disposition des entreprises de la Basse-Terre.
Une nouvelle unité idéalement située
Ses enfants, Elodie et Tristan, qui dirigent déjà la déchetterie de Jarry reprennent le flambeau afin de gérer cette nouvelle unité ultra moderne, idéalement située à l’entrée de Saint-Claude.
Le président de la Région, Ary Chalus, n’a pas manqué de les féliciter pour « le courage et la persévérance qui leur a permis d’aboutir à cette belle réalisation. »
La déchetterie de Basse-Terre dont le coût s’élève à environ 3 millions d’euros a vocation à traiter tous types de détritus en dehors des déchets dangereux et des déchets ménagers. Elle répondra à une nécessité reconnue par tous. André Atallah, maire de Basse-Terre, en a souligné l’importance pour l’équilibrage du territoire, tandis que la maire de Saint-Claude, Lucie Weck-Mirre, a insisté pour « inviter tous les professionnels à utiliser pleinement ce nouvel outil afin de contribuer à faire de la Guadeloupe une île engagée dans le respect de notre environnement. »

« La gestion des déchets n’est pas seulement une question technique et d’infrastructures, a conclu Théo Gal, sous-préfet chargé de mission Eau, environnement et ruralités. C’est aussi une affaire d’éducation, de citoyenneté, de respect, et de conscience collective. Je suis fier d’assister à cet événement porté par cette famille qui nous montre le chemin et grâce à qui la Basse-Terre avance concrètement, durablement. »

























