Guadeloupe. Les planteurs de cannes ne sont pas contents !

Après la signature de la convention fixant les prix de la tonne de canne et les modalités de pérennisation de la filière canne-sucre-rhum, rien ne va plus. Les Jeunes Agriculteurs voulaient 150 euros, voire plus, les planteurs qui étaient dans les négociations ont accepté — et signé — pour des prix entre 109 et 113 euros pour une tonne de canne livrée à l’usine.

« Nou pa té manj moun, nous sommes des gens intelligents ! », « Une délégation va aller voir le préfet et lui dire qu’il faut négocier. Si on nous dit qu’il faut débloquer, nous bloquerons tout ! », « Pourquoi le préfet va nous recevoir puisque nous avons déjà dit que nous n’avons plus rien à demander à l’Etat, qu’il s’agit de nous faire payer mieux par l’usine. C’est une affaire de privé à privé ! », « Il faut que la Chambre d’agriculture nous respecte. Nous sommes des amis et tout doit bien se passer entre nous. », « Le préfet est le garant de l’autorité. Nous sommes en République française. Il doit faire en sorte que tout se passe bien sur le territoire. », « Nous pouvons demander au préfet de nous accompagner parce que nous avons, Jeunes Agriculteurs, apporté des éléments de discussions que n’avaient pas les négociateurs quand ils ont signé. », « Il faut savoir à combien est la tonne de canne. Si c’est 103, 150 euros. Il faut qu’on nous dise exactement combien vaut la tonne de canne. Maintenant, il faut tout faire pour commencer la campagne ! »

Réunis devant l’usine de Gardel dont ils ont bloqué les accès, accompagné de quelques présidents de syndicats et du président de la Chambre d’agriculture, Patrick Sellin, les planteurs sont déterminés.

Le directeur général délégué de Gardel, Nicolas Philippot, est venu au devant d’eux pour leur dire qu’une discussion pouvait être engagée, conduite par le préfet de Région, à la condition que les abords de Gardel soient dégagés et que les planteurs décidés à livrer puissent le faire.

Ils devaient être reçus — une délégation de cinq personnes — ce samedi en sous-préfecture à 11 h 30.

Mais, le préfet de Région avait mis une condition : libérer les accès de Gardel, ce que les planteurs ont refusé. En fait, la réunion a avorté et les planteurs sont toujours devant Gardel ce samedi soir. Bien remontés.

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