Débuté mercredi 26 novembre, par la préfecture de Guadeloupe, l’exercice Volcan s’est achevé à 15 h 35, ce jeudi 27 novembre.
Organisé dans le cadre des Journées japonaises dédiées à la sensibilisation aux risques naturels, l’exercice Volcan a permis de tester les procédures de communication et de diffusion de l’alerte, ainsi qu’une évacuation depuis la commune de Saint-Claude.
Plusieurs dispositifs de communication ont été activés, notamment FR-Alert, le système d’envoi de messages d’alerte sur les téléphones mobiles, déclenchement de la sirène de Saint-Claude, diffusion des messages d’alerte dans les médias.

Pour la préfecture, coordonnateur de l’exercice, les objectifs étaient les suivants :
- Tester la chaîne de l’alerte descendante (envoi de SMS, mail et FR-Alert)
- Tester le plan ORSEC Volcan
- Inciter les communes à tester leur procédure d’alerte et d’évacuation de la population
- Mettre en oeuvre l’évacuation de 116 personnes, en bus, au départ de Saint-Claude en direction de Baie-Mahault.
- Tester la communication vers les médias.
Au total, près d’un millier de personnes a été mobilisé.


« Tout le monde doit se sentir concerné »

Au pied du volcan, la ville de Saint-Claude a préparé cet exercice avec soin pendant plus d’un mois.
« Cet exercice nous permet de tester notre Plan communal de sauvegarde, indique Cédric Vitalis, adjoint au maire de la ville de Saint-Claude. Grâce aux associations, à l’Université, dont le doyen et les étudiants ont participé à l’exercice, nous avons réuni 94 volontaires pour l’évacuation vers Baie-Mahault avec laquelle nous sommes jumelées. Tous les services de la ville ont été mobilisés : l’acculturation est vraiment globale. Tout le monde, les élus, la Réserve communale de sécurité civile dont nous sommes extrêmement fiers, quel que soit son âge, doit se sentir concerné. »
Accueillies devant la mairie de Saint-Claude, l’un des trois points de rassemblement définis par la ville, les personnes à évacuer, les personnes à évacuer ont été identifiées. Ensuite, elles ont embarqué à bord de bus qui ont pris la direction de Baie-Mahault, précédés par des motards de la gendarmerie.
Cécilia Larney


























