Guadeloupe. Ville de Basse-Terre : 10 jeunes s’engagent

Ils sont à la recherche de formations et qualifications pour intégrer le monde du travail.

Ils sont 10 jeunes volontaires âgés d’une vingtaine d’années à s’être engagés dans le programme du Service Civique porté par la ville de Basse-Terre et accompagné par l’État.

10 garçons issus des quartiers du territoire du chef-lieu à la recherche de formations et de qualifications qui puissent leur ouvrir des horizons afin de contribuer à leur insertion professionnelle dans la société civile.

Pour Sulyvan, Christopher, Luidjy, Kevin, Lucas, Kayaneela, Kerane, Eddy, Malik et Jalann il s’agit pour eux de démontrer leur volonté de s’en sortir et de réussir. Ils refusent et combattent l’échec et se disent déterminés à saisir toutes les opportunités qui s’offrent à eux.

Des formations diplomantes et qualifiantes

Porter secours est l’une des formations qualifiantes.

Les pistes proposées par la ville de Basse-Terre qui les oriente dans les différents services de la collectivité sont des orientations qui contribuent à leur faire prendre tout le sens et toute la valeur du travail.

Porter secours en passant leur PSC1 (Premiers Secours Civiques de Niveau 1) est une des options qui peut leur permettre d’entrer dans la vie active avec un bagage qui leur libère des traces où la diversité de l’offre se renforce et est un véritable atout.
L’accès à des concours administratifs, au permis de conduire, aux métiers du sanitaire, du sauvetage, du secours à personnes… sont autant de secteurs auquel conduit le Secourisme.

La ville de Basse-Terre l’a très bien compris en respectant l’obligation de l’État qui est faite que tous ces jeunes intégrés dans le dispositif Service Civique passent une journée de 7 heures à se former aux Premiers Gestes de Secours. Première étape avant de prétendre ensuite suivre le PSE1 et le PSE2 (Premiers Secours en Équipe sans et avec matériels) qui viendront renforcer leurs acquis, les faire monter en compétences et qui sait peut-être devenir des formateurs PSC et PS.

Ils peuvent même prétendre par la suite continuer de gravir les échelons en faisant partie des potentiels équipiers de la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) de la ville de Basse-Terre.

Des formations dispensées par les associations agréées Sécurité Civile à l’image du CNRBT comme c’est le cas pour celle ci ou encore par le CDSSG 971 FFSS (Comité Départemental de Sauvetage et de Secourisme de la Guadeloupe).

Plan communal de sauvegarde

Cette formation au PSC1 tombe à point nommé pour la ville de Basse-Terre. Nous sommes en pleine période cyclonique. Ces 10 jeunes se révèlent être ainsi un formidable levier et relais pour la Collectivité dans leurs quartiers respectifs pour aller prêcher la bonne parole et inciter d’autres jeunes à suivre leur exemple.

Obligation est faite aux communes de disposer sur leur territoire d’un Plan Communal de Sauvegarde et d’une Réserve Communale de Sécurité Civile.

Récemment, au MACTe, lors de la réunion de préparation de la saison cyclonique, les autorités ont rappelé ces obligations. Celles de disposer pour chaque collectivité de son Plan Communal de Sauvegarde et de sa Réserve Communale de Sécurité Civile. On est loin du compte.

Ces deux structures ne doivent pas se limiter à exister sur le papier. Elles se doivent d’être concrètes, activées, préparées et recyclées.

Il y va de la responsabilité du chef d’édilité mais chaque citoyen doit aussi se sentir concerné et doit s’impliquer car le risque zéro n’existe pas et l’accident et la catastrophe ne préviennent pas toujours. On doit se préparer, être véritablement imprégné de cette culture du risque.

Le geste de la ville de Basse-Terre, le soutien de l’État et l’accompagnement du CNRBT et du CDSSG 971 FFSS sont en ce sens exemplaires et constituent une véritable chaîne de Solidarité du secours.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​