Guyane. Dengue : tendance à la baisse confirmée

Le recul de l’épidémie de dengue tend à se confirmer malgré une plus forte prévalence dans l’Ile-de-Cayenne.

« La circulation du virus de la dengue est en baisse sur le territoire depuis deux semaines, mais demeurait à un niveau très élevé la semaine dernière, en particulier dans l’Île-de-Cayenne et dans le secteur de l’Oyapock », indique Santé Publique France dans son bulletin du 29 février. Près de 700 cas ont été confirmés la semaine dernière (693 vs 723 la semaine précédente), dont 519 dans l’Île-de-Cayenne, et près de 150 personnes sont passées aux urgences pour suspicion de dengue (146 vs 167). À l’hôpital de Cayenne, la dengue représente 10 % de l’activité.

Depuis janvier 2023, 14 582 cas cliniquement évocateurs de dengue, vus en consultation de médecine générale ou en centre de santé et 8 437 cas confirmés ont été recensés : 7 665 en 2023 et 5 636 en 2024. Depuis janvier 2024, 137 personnes ont été hospitalisées à l’hôpital de Cayenne. Sur les 491 cas hospitalisés depuis le début de l’épidémie, 14 ont été admis en réanimation et 5 sont décédés.

La grippe aussi est en recul

Au cours des deux dernières semaines, « les indicateurs épidémiologiques des infections respiratoires aiguës étaient en diminution en médecine de ville et aux urgences hospitalières, traduisant une circulation modérée en Guyane », note Santé Publique France. Pour rappel, l’épidémie de grippe se poursuit depuis douze semaines. Concernant la bronchiolite et le Covid-19, les indicateurs de surveillance épidémiologique était à un niveau bas ; la bronchiolite est en situation interépidémique et le Covid-19 circule faiblement. 

Au cours des deux dernières semaines, Santé Publique France a comptabilisé 34 passages aux urgences pour syndrome grippal (contre 48 les deux semaines précédentes), 124 consultations en centres de santé (vs 183), principalement sur le Maroni. Neuf cas graves ont été signalés par le Centre Hospitalier de Cayenne depuis le début de l’épidémie, dont deux sont décédés.

Paludisme : la baisse s’amorce

Après une forte hausse du nombre d’accès palustres à partir de novembre 2023, l’activité liée au paludisme demeurait intense en janvier. Une tendance à la baisse est observée en février, mais la transmission reste globalement importante sur ce dernier mois, selon Santé Publique France. Depuis le début de l’année, les contaminations ont principalement eu lieu sur des pistes et zones rurales du littoral et également en zone périurbaine dans les communes de Roura (Cacao et Favard) et, dans une moindre mesure, Matoury hors bourg.

Depuis le début de l’année, 180 accès palustres ont été diagnostiqués sur le territoire, pour 27 patients hospitalisés, à Cayenne et Kourou uniquement, et aucun décès.

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