Guyane. La CTG veut relancer durablement la culture du manioc

Le manioc, c’est la nourriture de base des populations autochtones d’Amérique centrale et du sud.

« La Collectivité Territoriale de Guyane s’est emparée du dossier manioc et vient de signer avec le CIRAD une convention qui porte sur un accompagnement de la filière pendant une durée d’un an et demi. Il s’agit de diffuser aux agriculteurs des pratiques facilement reproductibles de multiplication par microboutures et d’assainissement thermique La filière ajoute-t-il pourra ainsi produire suffisamment de boutures pour reconstituer son capital productif et engager ses projets de développement (Maison du Manioc de l’Association des agriculteurs des Savanes – ADADS, farine panifiable de BEL’NATI). »

Ainsi s’exprime Roger Aron, vice-président délégué à l’agriculture, la pêche, la souveraineté alimentaire de la CTG qui va consacrer une première enveloppe de 200 000 euros pour soutenir la filière.

Le manioc, c’est la nourriture de base des populations autochtones d’Amérique centrale et du sud. Malheureusement, des maladies touchent ces plantes ce qui rend leur culture difficile à moins d’avoir de bonnes variétés, résistantes. Dans les pays voisins de la Guyane, au Guyana et au Suriname, comme au Grésil (Etat de l’Amapa), les autorités ont diversifié les variétés, recherchant les plus résistantes.

En partenariat avec ces autorités, et aussi avec le CIRAD, la CTG met en œuvre un plan de remise en culture de terres en racines péyi. Selon les données du service statistique de la DEAAF, 7 700 hectares sont consacrés à la culture de tubercules (essentiellement du manioc), pour une production annuelle estimée à 35 000 tonnes.

Pourtant, on ne trouve pas de couac — semoule de manioc, très prisée — en ce moment en Guyane, les commerces étant contraints d’importer de la semoule de qualité inférieure des pays voisins.

La renaissance de la culture du manioc en Guyane est attendue puisque la CTG est soucieuse d’autonomie alimentaire du territoire.

La CTG s’appuie sur ses partenaires que sont la Chambre d’agriculture, les interprofessionnels et les services de l’Etat pour mettre en œuvre les plans de développement des filières animale et végétale ainsi que le plan de souveraineté alimentaire qui passe par une préservation de l’existant et un développement harmonieux des productions porteuses.

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