Au cours de l’entrevue accordée à un pool de journalistes vendredi 20 juin à la Villa d’accueil, le président du Conseil présidentiel de transition a été interrogé sur l’avant-projet de la nouvelle constitution.
Ce texte a été remis à l’exécutif le 21 mai dernier et le comité de pilotage avait donné un mois à la population pour réagir. Un délai qui a expiré samedi.
Alors que le texte est l’objet de beaucoup de critiques, Fritz Alphonse Jean a été questionné sur la position du CPT à cet effet. « Cet avant projet de la nouvelle constitution n’est pas l’affaire du Conseil présidentiel de transition. Personnellement, il y a des points que je ne comprends même pas dans le document », a-t-il balancé, non sans filtre.
« Est-ce pourquoi j’avais proposé la création d’un comité de lecture. Nous avons déjà consulté certaines personnes. Ce comité devra analyser le texte, en prenant en compte des critiques formulées sur le document », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le président du CPT a également répondu aux critiques qui estiment que la rédaction de ce texte n’était pas inclusive. Citant des responsables, Fritz Alphonse Jean a pointé du doigt l’environnement sécuritaire comme principal obstacle à une plus large participation de la population aux échanges sur la rédaction du texte.
« À cause de l’insécurité, les assises n’ont pas été assez médiatisées. Elles étaient réalisées à la cloche de bois. Les organisateurs n’avaient pas souhaité attirer trop d’attention sur ces réunions », a-t-il souligné.
Source : Le Nouvelliste