Le congrès des Régions ultra périphériques d’Europe a été ouvert mardi 2 décembre dans l’hémicycle du Conseil Régional à Basse-Terre.
Ce congrès avait l’objectif de rassembler les représentants des RUP afin de mettre en place des réseaux et d’informer tout un chacun sur les dispositifs européens disponibles.
Le congrès s’est ouvert par une journée de conférence et d’échanges à Basse-Terre. Pour les quatre prochains jours, les délégations des présidents de RUP vont apprendre sur le fonctionnement de la Guadeloupe et des régions rurales.
L’objectif de ce congrès est de dégager des politiques publiques qui pourront profiter aux RUP en France, au Portugal, et en Espagne, notamment. Au cours de ces quatre jours, les délégations se rendront notamment à Marie-Galante à la rencontre des différents acteurs. « Nous avons des spécificités que nous devons garder et ne pas laisser filer. », affirme Patrick Dollin, président de la commission Economie verte du Conseil régional.
Patrick Dollin :
Claudie Vetro :
Le congrès est organisé dans le cadre du projet LEADER qui prévoit une somme de 6,7 millions d’euros qui seront gérés par le biais du FEADER, par les GAL (groupes d’actions locaux) qui sont des organismes créés par les EPCI de Guadeloupe.
Les GAL ensuite utilisent ces fonds pour financer plusieurs projets dans les zones rurales dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture.
Patrick Sellin :
En Guadeloupe, il y a six GAL, qui s’occupent de gérer le territoire. Les domaines évoqués au cours de cette première journée sont la nécessité dans les régions rurales de développer des réseaux d’agriculteurs et de favoriser la transformation de produits afin que la consommation locale soit priorisée.
Les zones rurales ont également besoin de politiques et de financements pour favoriser un tourisme adapté qui permette de mettre en valeur le territoire et ses habitants.
Toutes ces questions seront discutées au cours des prochains jours dans l’espoir de dégager une feuille de route pour les RUP.
Marc Blondiau :
Tafari Tirolien
