Entre 2007 et 2024, le pays a enregistré une moyenne annuelle de 594 suicides.
Selon les données récentes de l’Office national des statistiques (ONE), la République dominicaine a enregistré un total de 651 suicides en 2024, avec une moyenne mensuelle de 54 cas. La pendaison et l’asphyxie étaient les méthodes les plus courantes.
Bien que ce chiffre représente une baisse de 2,69 % par rapport à l’année précédente, il reste dans la tendance stable observée ces dernières années.
« Le suicide est l’une des principales causes de décès dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », souligne le rapport de l’ONE.
Entre 2007 et 2024, le pays a enregistré une moyenne annuelle de 594 suicides, ce qui représente un fardeau de mortalité persistant pour cette cause.
Les années ayant enregistré le plus grand nombre de cas ont été 2021 (670), 2023 (669) et 2018 (648).
En 2024, la moyenne mensuelle était de 54 suicides, avec les taux les plus élevés en juin (10,29 %), octobre (9,37 %) et novembre (9,06 %).
Les mois ayant enregistré le moins de cas ont été février (6,45 %), décembre (7,22 %) et janvier (7,37 %).
Méthodes utilisées
Les méthodes les plus courantes étaient la pendaison et l’asphyxie, qui représentaient ensemble 80,03 % des cas.
Viennent ensuite l’utilisation d’armes à feu (12,14 %), le saut dans le vide (5,84 %) et d’autres méthodes diverses (2 %).
« Cette focalisation sur les méthodes hautement mortelles explique le taux de mortalité élevé parmi les personnes qui tentent de se suicider », indique le rapport.
Profil des victimes
La grande majorité des suicides concernaient des Dominicains (93,86 %), suivis des Haïtiens (3,53 %) et des personnes d’autres nationalités (2,61 %).
Par tranche d’âge, 46,85 % des suicides ont eu lieu chez des personnes âgées de 25 à 49 ans, c’est-à-dire dans la force de l’âge.
Les enfants de moins de 15 ans représentaient le pourcentage le plus faible.
Selon l’étude, le suicide touchait principalement les hommes : en 2024, 81,72 % des victimes étaient des hommes, contre 18,28 % des femmes. Les données sont contenues dans le dernier annuaire statistique sur les décès dus aux accidents et à la violence en 2024, préparé par l’Office national des statistiques (ONE).
4 700 décès accidentels et violents
Le pays a terminé l’année 2024 avec un total de 4 700 décès accidentels et violents. Ce chiffre, selon l’ONE, reflète « la persistance de ces événements comme problème majeur de santé publique ».
La principale cause de ces décès était les accidents de la circulation sur les lieux de l’incident, qui représentaient près de la moitié du total, soit 45,98 % des cas.
Les homicides volontaires arrivaient en deuxième position, avec 22,15 %, suivis des suicides, avec 13,85 %.
Les homicides involontaires ont également été enregistrés avec 7,11 %, les noyades avec 6,57 % et les électrocutions avec 4,34 %, « ce qui démontre la diversité des circonstances tragiques pouvant conduire à la mort externe », indique le rapport.
Source : Listin Diario
