Le livre a encore de l’avenir

Le salon du livre régional de Guadeloupe s’est tenu du 7 au 9 décembre à Saint-Claude et à Pointe-à-Pitre.

Dominique Hubert.

À l’initiative de la Région Guadeloupe, durant trois jours, les maisons d’édition, auteurs et acteurs du livre en Guadeloupe ont été mis à l’honneur auprès des plus jeunes. Un peu moins de 1000 collégiens et lycéens de Guadeloupe ont été conviés à participer et « à se reconnecter aux livres », lors du Salon du livre régional.
La manifestation a été placée sous le thème « Comment et que lit-on en 2023 » ? L’objectif était de présenter les nouvelles manières de consommer les livres, tout en incitant les plus jeunes à la lecture. L’appel a été entendu par 15 maisons d’édition, deux librairies et huit auteurs guadeloupéens.

« Nous avons décidé pour cette première édition de nous concentrer sur la littérature de chez nous, avant d’ouvrir sur la littérature caribéenne et mondiale », précise Dominique Hubert, chargée de mission à la Région Guadeloupe pour le Salon du livre régional.

Le livre audio, une alternative

Pour l’année Maryse Condé, initiée par la Région Guadeloupe en novembre, et marraine du Salon du livre, un stand a été réservé à l’association Kaz a Condé qui s’emploie à valoriser l’œuvre de Maryse Condé pour les générations futures.

Parmi les nouvelles manières de consommer le livre, les éditions audio font partie des alternatives aux écrans dont les plus jeunes se séparent difficilement. « Les enfants passent beaucoup de temps sur les écrans, ils sont devenus incontournables dans leur génération, affirme Dominique Hubert. Il était important pour nous d’accueillir des référents capables de leur expliquer scientifiquement les dangers de ces écrans. »

Créée en 2020, par Manick Siar-Titeca, la maison d’éditions Une voix, une histoire, présente au Salon du livre régional, a connu un vif succès. Le livre n’a donc pas écrit son dernier chapitre : il se réinvente en Guadeloupe et dans le monde.

Tafari Tirolien

« Ecouter un livre, une pratique qui plaît »

Manick Siar-Titeca, directrice de la maison d’édition Une voix, une histoire.

Spécialisée dans l’édition de livres caribéens, Une voix, une histoire est née « du constat qu’il y a un désamour du livre, explique Manick Siar-Titeca, directrice de la maison d’édition Une voix, une histoire. Nous avons créé une application pour réduire le coût pour les utilisateurs. Écouter un livre, est une pratique qui plait, notamment auprès de la jeune génération habituée aux podcasts. L’édition audio permet aussi de rendre le livre disponible au public qui ne peut pas ou qui ne sait pas lire : des personnes qui ne voient pas, ou qui n’arrivent pas à lire pour diverses raisons. C’est ce qui explique en partie le succès du produit connu aussi en dehors de la Guadeloupe. »

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