Le Collège de cardiologie de Martinique fête ses 40 ans en organisant les 35es Journées caribéennes de cardiologie, vendredi 27 et samedi 28 juin, à Sainte-Luce (Karibea).
Cardiologues, généralistes, soignants libéraux ou hospitaliers… sont conviés à deux jours d’échanges, de formation et de mise en commun des savoirs pour répondre aux défis majeurs de la santé cardiovasculaire dans la Caraïbe. Cet événement scientifique et médical réunira, vendredi 27 et samedi 28 juin, près de 150 professionnels de santé venus de toute la Caraïbe, de l’Hexagone et de territoires voisins.
8 décès cardio-vasculaires sur 10 pourraient être évités grâce à une meilleure prévention, un diagnostic plus précoce et une prise en charge coordonnée. Les Journées caribéennes de cardiologie s’inscrivent dans « une dynamique de mobilisation collective des soignants pour renforcer les connaissances, améliorer les pratiques et adapter les stratégies aux réalités caribéennes ».
Une priorité de santé publique
Durant ces deux journées, les participants assisteront à des conférences d’experts locaux et internationaux, des ateliers pratiques et sessions de simulation, des retours d’expérience de terrain, des présentations d’innovations technologiques appliquées à la cardiologie.
L’édition 2025 des Journées caribéennes de cardiologie mettra notamment en lumière les premières médicales dans la Caraïbe :
- Première ECMO (oxygénation du sang par circulation extracorporelle) pédiatrique en Martinique
- Fermeture d’un canal artériel chez un grand prématuré
- Mise en service d’une salle de cathétérisme à Sainte-Lucie
L’occasion aussi d’actualiser les recommandations pour la pratique en matière d’hypertension artérielle (HTA) (nouvelles cibles et stratégie d’automesure), maladie coronaire (nouvelles indications médicales et chirurgicales), fibrillation atriale (innovations en ablation, anticoagulation et prévention des AVC).
Pour aller plus loin…
Un focus inédit sur le continuum cœur–rein–métabolisme est programmé avec les dernières avancées sur le Cardio-Kidney-Metabolic Syndrome et l’analyse de l’impact des nouveaux traitements (SGLT2, GLP-1) sur les parcours de soins, en lien avec les spécialités voisines (néphrologie, endocrinologie).