Faute d’un réseau de transports en commun fiables, la voiture règne en maître. Indispensable en dehors des agglomérations, elle représente aussi, pour beaucoup, un symbole de réussite sociale…
Nous aimons la voiture. À la folie. Il y en a autant que d’adultes majeurs stationnés devant les immeubles et les maisons. Pourquoi ? Pour être indépendant, mais aussi pour pallier le manque de transports en commun. Et aussi, parce que la (grosse) voiture est un signe fort de réussite sociale.
C’est pourquoi dans nos îles timbres postes circulent de nombreux SUV, des 4X4 qui ne sont pas des engins utiles parce que les routes sont des sentiers de brousse mais des signes de réussite : plus la voiture-camion est grosse, plus vous êtes « quelqu’un ».
Cette voiture, l’utilise-t-on pour des trajets utiles ? Oui, pour aller au travail mais tout autant pour aller chercher le pain dans la boulangerie à cent mètres de son domicile, pour aller déposer les enfants à l’école (et les rechercher), pour se rendre à la salle de sport, au cinéma… On l’utilise tout le temps pour pallier le manque de transports en commun fiables en dehors des agglomérations… Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane (cliquer sur le lien).
Bélo à La Créole Jazz Festival
Plus de 50 concerts sont programmés du 21 juillet au 17 août pour l’édition 2025 de La Créole Jazz Festival. Parmi les nombreux artistes invités, Bélo, auteur, compositeur, interprète, véritable ambassadeur culturel de Haïti à travers le monde.
Artiste engagé, Prix Découvertes RFI en 2006, profondément ancré à sa terre, malgré son exil forcé en Belgique, Bélo porte – et chante – l’espoir d’un changement en Haïti. Au nom de la jeunesse du pays. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane (cliquer sur le lien).
