Nouvel EP de Lycinaïs Jean, Story Time, sorti le 10 octobre, ouvre la voie à une tournée qui a débuté à La Cigale (Paris), le 2 novembre, pour se poursuivre en Martinique, Guadeloupe et Guyane. L’artiste au style très atypique est également sollicitée aux Etats-Unis, au Canada, en Haïti.
Après vos 10 ans de carrière, célébrés en 2024, votre nouvel EP, Story Time – Prélude, propose six titres, dont quatre inédits, avec déjà un titre, Attirée, qui se distingue. Qu’avez-vous prévu pour votre public ?
Lycinaïs Jean, auteure, compositrice, interprète : C’est une introduction de tout ce qui va suivre : il y aura plusieurs épisodes de Story Time. Chaque chapitre sera développé au fur et à mesure.
Qu’est-ce qui a nourri ce nouvel EP ?
J’ai toujours plein de choses à raconter, des anecdotes, principalement dans le domaine de l’amour ! Parfois, certains sujets semblent simples « en surface » mais sont finalement très poétiques. Parler de l’amour dans mes chansons, c’est une manière de mettre en avant et d’explorer des émotions.
J’ai un public qui me suit beaucoup pour la musique, bien sûr, mais surtout pour les textes. Ils font très attention aux textes que j’écris. Le storytelling de ce que je chante est important pour eux. C’est le public qui me pousse à toujours affiner un peu plus ma manière de raconter les choses.
L’année dernière, l’un de vos titres, a particulièrement attiré l’attention, en dehors des Antilles et de la France hexagonale, avec plusieurs millions de vues. Y aura-t-il une suite à ce nouvel intérêt pour votre musique ?
Justement, depuis la sortie de Danjé, en 2024, je suis en train de réaliser le rêve que je nourris depuis le début de ma carrière : me produire à l’international. Grâce à Danjé, les Etats-Unis m’appellent, de même que le Canada, Haïti, les Bahamas, le Pérou… Des régions du monde où je ne pensais pas me produire un jour ! Je serai pour une dizaine de dates aux Etats-Unis. J’irai aussi en Haïti pour la période des fêtes. Je suis en train de réaliser mon rêve d’explorer d’autres contrées.
Parallèlement, vous débutez une tournée dans l’Hexagone et aux Antilles-Guyane…

Oui ! Je serai à La Cigale, à Paris, le 2 novembre, puis en Martinique, Guadeloupe et Guyane dans la foulée. L’année prochaine, je ferai La Réunion et certainement d’autres villes de France. En attendant, je répondrai aux demandes des Etats-Unis, du Canada, d’Haïti, avec un Dj ou avec ma guitare. La prochaine étape du rêve qui est en train de se réaliser sera de monter ma tournée live aux Etats-Unis, au Canada, en Haïti, avec ma team, mes musiciens.
Comment expliquez-vous ce succès depuis plus de 10 ans ?
En dehors de l’écriture, ce qui m’aide aussi à durer dans le métier, c’est que je me renouvelle : je ne fais pas toujours la même chose. Et, j’ai des publics différents : certains apprécient le zouk, d’autres aiment la musique acoustique. C’est ma force. Et, le fait de travailler seule me permet de garder une liberté totale sur ce que je veux proposer sans avoir un groupe à convaincre.
Le stress est toujours présent parce que rien n’est acquis. Tout peut s’arrêter très vite. Mais, à chaque fois, malgré l’expérience acquise, je me prépare toujours comme si c’était la première fois : je savoure le moment et j’y vais à fond.
Sur votre EP, vos coups de cœur correspondent à ceux du public ?
Ce qui tombe bien, c’est que mon titre préféré, Désinhaler est aussi celui du public, en deuxième position ! Désinhaler parle de la phase où on se retrouve dans le déni après une rupture. Avant la sortie de l’album, je me disais qu’ils allaient aimer et c’est très rare que je le dise. Le premier, forcément, c’est Attirée, un titre zouk.
Propos recueillis par Cécilia Larney
Où retrouver Lycinaïs Jean ?
- Martinique, Tropiques Atrium (Fort-de-France) : mercredi 5 novembre
- Guadeloupe, Lacaz’Art (Baie-Mahault) : vendredi 7 novembre
- Guyane, le Zéphyr (Cayenne) : samedi 22 novembre

























