Le premier conseil municipal après l’élection du nouveau maire, Michel Hotin, a suscité quelques remous, conduisant notamment à l’annonce de la fermeture des écoles de la commune, lundi 5 mai, « et jusqu’à nouvel ordre ». L’association Agir pour l’avenir du Gosier (APAG) réagit.
« Non, Le Gosier n’est pas bloqué », affirme l’APAG, présidée par Gersiane Bondot-Galas, qui étaye son propos avec des précisions sur le fonctionnement des collectivités.
« Conformément à l’article L2122-22 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), le conseil municipal peut, s’il le souhaite, déléguer certaines compétences au maire (passation de marchés, préemption, gestion de certains contentieux…), afin d’accélérer certaines décisions de gestion », souligne l’APAG.
« Aucun service essentiel ne doit s’arrêter à cause de cette décision »

« Le fait de ne pas accorder ces délégations n’empêche en aucun cas la continuité du fonctionnement de la commune. Selon l’article L2122-21 du CGCT, le maire dispose déjà de nombreuses prérogatives de plein droit, notamment :
- l’exécution des décisions du conseil municipal,
- la gestion du personnel communal,
- la police municipale et la sécurité des écoles,
- les actions sociales de base (via le CCAS),
- la gestion administrative quotidienne. »
Par ailleurs, poursuit l’APAG, « les élus qui ont voté contre les délégations n’ont pas voté contre les services publics, mais ont exercé un droit de regard sur la manière dont ces compétences seraient utilisées. Cette démarche vise à garantir un fonctionnement plus collégial et transparent des décisions, comme le permet notre démocratie locale. »
« Aucun service essentiel ne doit s’arrêter à cause de cette décision. L’administration municipale continue d’agir sous l’autorité du maire. Il est important de ne pas céder à la confusion. En tant qu’association citoyenne, l’APAG encourage un dialogue respectueux entre tous les acteurs politiques de la commune. C’est ensemble, dans la clarté et le respect des textes, que nous ferons avancer Le Gosier », conclut l’APAG.