Outre-Mer. Commerce extérieur : quelles perspectives ?

Auteur de l’étude de la Banque de France intitulée, Quelles perspectives pour le commerce extérieur des territoires français ultramarins ?, Manuel Marcias sera auditionné par la délégation aux Outre-Mer, le 16 octobre.

Selon la délégation sénatoriale aux Outre-Mer, la politique de coopération régionale des Outre-Mer présente un intérêt réciproque.

Du point de vue des territoires, elle doit favoriser leur meilleure insertion territoriale et en conséquence, leur développement endogène (économique, culturel, sanitaire, universitaire…) dans le respect de leur identité. La coopération doit aussi être un facteur de stabilisation et de sécurité.

Du point de vue de la France, des outre-mer intégrés participent à l’accroissement de son rayonnement et de son influence. Il en va de même pour l’Union européenne, à travers les Régions Ultrapériphériques en particulier, mais également les Pays et Territoires d’Outre-Mer.

« Un frein au développement économique »

Les précédents travaux sur les Outre-Mer français ont généralement dressé le constat d’une coopération régionale insuffisamment développée, lié principalement aux relations historiques avec la métropole.

« Cette situation est considérée notamment comme un frein au développement économique et une des causes de la cherté de la vie. Pour aller plus loin, une approche par bassin ou région est nécessaire. Chaque Outre-Mer évolue dans un environnement régional particulier (stratégies d’influence ou de déstabilisation des puissances régionales, langues, routes maritimes, zones de crise, pression migratoire, histoire…). Au sein même de chaque bassin, les environnements régionaux peuvent être très différents. »

Le rapport sur la coopération et l’intégration régionales des Outre-Mer, dont le volet 2 est consacré au bassin Atlantique sera l’occasion de proposer des pistes pour l’amélioration de la coopération régionale.

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