Ary Chalus : « La politique de la terre brûlée est irresponsable et dangereuse »

Crise politique nationale : le président du Conseil régional de la Guadeloupe, Ary Chalus, alerte sur les conséquences pour les Outre-mer.

À l’approche du vote de confiance du 8 septembre, le président de la Région, Ary Chalus, alerte sur les risques de l’instabilité politique pour les territoires ultramarins. Selon l’exécutif régional, la crise actuelle, marquée par la confrontation entre le Gouvernement et l’opposition, met en péril des dossiers cruciaux pour la Guadeloupe et les autres Outre-mer.

Le président Chalus souligne que plusieurs chantiers majeurs pourraient être compromis ou retardés :

  • Le projet de loi contre la vie chère risque d’être reporté.
  • La réforme des exonérations de charges sociales, cruciale pour les entreprises locales, est fragilisée.
  • Les actions contre l’insécurité, en particulier la lutte contre le narcotrafic, pourraient être ralenties. Pour rappel, depuis janvier 2025, sont recensés en Guadeloupe 27 homicides, 111 tentatives de meurtre et 300 vols à main armée soit le 2e département au rang national pour les homicides.
  • Le Comité interministériel des Outre-mer (CIOM), attendu pour définir les plans de développement, est menacé.
  • En Nouvelle-Calédonie, la préparation du projet de loi constitutionnelle est également en danger.

Ainsi, dans une lettre adressée au président de la République, Ary Chalus demande à Emmanuel Macron de prendre conscience des dangers qui pèsent sur les Outre-mer et de garantir que les engagements en matière de vie chère, de sécurité et de développement économique ne seront pas sacrifiés pour des « calculs politiciens ».

Il lance également un appel solennel à l’ensemble des responsables politiques pour qu’ils fassent passer l’intérêt général avant les clivages. La politique de la « terre brûlée » est irresponsable et dangereuse, car c’est la population qui en subira les conséquences.

La Guadeloupe et les autres territoires ultramarins ne peuvent se permettre un nouveau cycle d’immobilisme. Les citoyens ont besoin d’actions concrètes pour répondre aux urgences sociales, économiques et sécuritaires.

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